Tout est bien qui finit bien

Je tiens à revenir sur mon histoire de voiture accidentée, question de rassurer et de prendre un peu de recul. Évidemment (notre système d’assurance automobile est manifestement fait pour défavoriser les véhicules plus âgés, peu importe leur bas kilométrage, et les véhicules de base, qui n’ont rien de clinquant, d’électronique ou de superflu — bref, les véhicules qui répondent à un besoin plus qu’à des envies), ma Yaris a été déclarée perte totale (devant une soumission pour les réparations que je qualifierais humblement de… gonflée avec du bon, du très bon hélium, m’enfin…). On m’a versé un montant relativement raisonnable. Je devais retourner la voiture de courtoisie (donc me retrouver prise ici, ou plutôt prise à l’entreprise de location, à 45 minutes d’ici!) et je constatais à quel point les prix du marché des voitures d’occasion ont beaucoup gonflé depuis la pandémie.

J’ai donc fait ce qu’on fait en 2023 dans ces cas-là: j’ai demandé à mon réseau Facebook si quelqu’un ne connaîtrait pas quelqu’un qui… et ça a fonctionné. Une bonne personne connaissait une autre bonne personne, et le propriétaire de ma future voiture me la réservait en attendant que je puisse venir l’essayer (maudite bonne leçon pour moi, qui suis retournée sur fb à reculons). Une semaine après mon appel à tous, je repartais avec mon nouveau véhicule: à peine plus récent, mais plus grand, nous convenant beaucoup mieux, finalement. (Le transfert de propriété, en pleine crise de la SAAQ, a été un peu plus compliqué, mais sur rendez-vous, ça s’est réglé.) Il y avait les freins à remplacer, et les amortisseurs. Mon Grand s’en est chargé. J’ai donc, au milieu d’un bête malheur, été l’objet de plusieurs générosités. Faut le souligner, quand on est aussi choyée! (et quand on a tendance à voir les choses en noir, faudra s’en souvenir, Campagnarde!)

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