Guêpes et potager

Je me suis déjà demandé quelles utilités elles pouvaient avoir et les réponses sont simples: non seulement elles butinent et ainsi pollinisent nos jardins, les guêpes, pour nourrir leurs larves, consomment aussi beaucoup de mouches, chenilles et autres insectes nuisibles. Donc elles sont fort utiles. Et personne ici n’est allergique à leur venim. Et règle générale, là où il y a un nid de guêpes, il n’y en aura pas deux (on vend même des faux nids en plastique qui convainquent les jolies que l’endroit est déjà occupé, no vacancy, merci). Donc nous, qui avons comme qui dirait tendance à ne rien faire comme le commun des mortels (en tout cas c’est ce que les gens nous disent en s’étonnant bien fort de nos pratqieus abracadabrantes quoique logiques pour qui veut savoir), quand on trouve LE nid de l’été, on se réjouit. Et on le laisse là.
140730 020Là, cette année, c’est entre deux gros bacs qui abritent chacun un plant de tomates. C’est pas compliqué: quand on s’approche on les entend virevolter. Et ça n’est pas un problème. On avertit les visiteurs, on informe la puce (à répétition jusqu’à ce que l’information soit bien intégrée: il lui suffit de contourner ce secteur du potager), et c’est tout. Je m’occupe de ces tomates-là avec une plus grande sérénité, question de bien indiquer qu’il n’y a pas de danger. Je les laisse tranquilles (même que je leur fournit indirectement pas mal de nectar avec ce que j’ai semé!), elles me laissent en paix. Appelons ça ma version du karma. Le karma potager. Le potager karmique!

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