Quand les frontales nous lâchent…

À moins que vous soyez mineur de profession, nous avons probablement eu des lampes frontales avant vous, camping oblige. Le Coco (alors Petit Coco) a été le premier, et nous lui volions sa lampe si souvent que nous en avons acheté pour nous. Et elles ont duré et enduré nos habitudes post-camping (c’est à dire revenir tard pour profiter du moment, puis ne pas avoir l’énergie de tout déballer au retour, et parfois oublier le tout pendant des mois) pendant des années. Mais au moment de partir pour El Hal, catastrophe et boule de gomme, ma frontale, craquée depuis longtemps, a rendu l’âme. Celle du Coco n’est plus fiable (elle avait beau être robuste, vous avez-vu comment les garçons traitent leurs choses?), et celle de l’Homme est un désastre. (Oui bon finalement à El Hal c’était la pleine lune, et le truc dont je vais vous parler a fini par ne servir que dans les toilettes chimiques, mais justement, c’est une absolue nécessité!) Pas le temps d’aller virer dans une belle boutique d’articles de plein air. Direction le magasin général. Nous y avons déniché, pour presque rien (disons du quart au sixième d’une nouvelle frontale), cette lampe de casquette à DEL. Toute petite, elle s’accroche à la casquette et fait le travail. Elle est légère, se glisse mieux dans une poche qu’une lampe frontale (par contre c’est moins évident de la mettre au poignet comme je faisais en passant deux fois l’élastique de mon ancienne lampe). Ah oui, il faut donc porter une casquette. Mais vous savez quoi? À la campagne, la casquette est presque un uniforme! Je m’y suis mise aussi, pas le choix: rien ne protège aussi bien les yeux du soleil, la tête des moustiques et du soleil encore, les lunettes de la pluie et que sais-je encore. Quant à ma lampe de casquette, on verra si elle dure, mais pour le moment elle a réglé rapidement un problème, pour presque rien et directement dans le village. Parfait!