Peinture aux usages multiples

Une des choses qui me procure le plus de satisfaction dans la vie, c’est de trouver des solutions créatives à des problèmes ordinaires. Une autre chose qui me procure un bonheur intense, c’est l’organisation. Quand tout suit un système, quand chaque chose est facile à trouver, que chaque gugusse a son espace propre, je suis immensément satisfaite. Les épices, au départ, c’était facile à organiser. Quand je dis au départ, il faut comprendre que j’ai eu mon propre appartement (au sous-sol de la maison de ma mère) à 14 ans, et que ma cuisine était bien garnie dès mes seize ans. À ce moment-là, tout était simple en effet: les quelques épices que j’utilisais avaient chacun leur petit pot d’épice (comme c’est pratique), et tous avaient fière allure dans ma petite étagère à épices, peinte en lilas si je me souviens bien (les couleurs pastels et moi, c’est fini depuis longtemps!).

Avec le temps, les apprentissages culinaires, les recettes qui me poussent à acheter de nouveaux assaisonnements, je me suis retrouvée avec bien des pots et bien des sachets. Les quantités dépassaient parfois la contenance des fameux petits pots. Les foutus sachets, je ne les retrouvais plus, perdus qu’ils étaient derrière les pots ou sous les aliments du garde-manger. Je finissais par racheter ce que j’avais déjà, réparti entre deux pots et quatre sachets. Il fallait revoir le système. Je suis partie dans toutes les directions. Peu importe la forme du pot, tant que sa taille suffit amplement (l’étagère lilas ne suffisait plus depuis longtemps, aussi je n’étais plus limitée à son format). Et je fonctionne encore comme ça. Au lieu d’une étagère, j’ai maintenant… un meuble à trois tiroirs! (Parfait: il vaut mieux éviter d’exposer les épices à la lumière, même si je trouve dommage de les cacher, comme les conserves!)

Mais pour les identifier, ces pots? Des étiquettes de papier, qui finiraient par être salies, déchirées, arrachées? Nenni! (Ce mot vous est offert par mon amie Anik, qui tente de le ressusciter!) Détournons plutôt de son usage premier de la peinture à tissu. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas qu’il s’agisse de peinture pour tissu, mais bien qu’elle forme un motif en 3D, qui adhère parfaitement au verre… mais que je pourrais enlever en grattant comme il faut! Ce type de peinture, on le trouvait jadis (et encore maintenant j’imagine!) chez Zellers, Dollarama, etc. C’est une solution pas chère, polyvalente (mes pots en verre renfermant farines, semoules et poudres sont identifiés de la même manière) et… colorée!

Quant à mes épices, non, ma satisfaction n’est pas encore à son comble: on a hérité du contenu d’un chalet, n’est-ce pas… et ça comprenait bien des épices, chacun dans leur pot… ou leur sachet. La grande fusion n’a pas encore eu lieu. Ça viendra, ça viendra!

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15 réponses à Peinture aux usages multiples

  1. Kajin dit :

    Quelle bonne idée! Reste plus qu’à trouver le courage de faire le ménage du coin à épices, héhé.

    Si j’avais d’aussi jolis pots à épices, j’aurais vraiment l’impression de concocter des élixirs de sorcière dans ma cuisine!

    Merci pour le truc!

    • vieux bandit dit :

      Hahaha: je l’ai bien choisi pour la photo: c’est mon préféré… visuellement! En pratique, pas moyen d’y faire entrer une cuiller! Pas grave: je ne me plains jamais d’avoir mis trop de curcuma! (Pas le genre de pot à utiliser pour de la poudre de piments radioactifs!)

      Les autres pots ressemblent étrangement à de petits pots de sauces Maille, ou à des pots d’olives: tout du recyclé/réutilisé (le pot de curcuma, d’où je l’ai sorti, je ne le sais pas!). Avec les tiroirs que j’utilise, je finis souvent par écrire le nom de l’épice sur le dessus du pot aussi!

      Ah tiens: à Montréal pour trouver les bouchons de liège de tous les formats, au besoin (parce que souvent, c’est plus facile de trouver le joli pot que le joli pot avec bouchon!), y a la Quincaillerie Dante. (Je ne connais pas d’autres endroits!)

  2. Manon dit :

    Chez moi, les épices en sachets finissent souvent dans des pots mason! Ché pas pourquoi!?!

    • vieux bandit dit :

      Tu m’étonnes… 😉
      J’ai pas encore une collection assez impressionnante de pots Mason: pour le moment ils sont réservés aux conserves (ou à l’attente de…!). Je peux imagine que dans plusieurs années, par contre…! (Les gens qui reçoivent mes conserves ont bien compris: on redonne les pots et on prie pour qu’ils reviennent… pleins!)

      Moi le verre, j’en fais une maladie: incapable de le recycler sans d’abord tout tenter pour le réutiliser. Le plastique aussi, tant qu’à ça… un projet qui deviendra bientôt prioritaire, c’est d’organiser tous ces trucs que je garde… au cas!

  3. lyne dit :

    Allo Vieux Bandit.Chez nous ce sont les petits pots d’artichauts marinés qui deviennent des pots à épices.Et il y en a beaucoup!!!
    Les pots Masson servent encore pour les confitures et marinades.Mais comme je congèle toutes mes confitures,tous les autres pots vides(moutarde,beurre d’amandes etc.)finissent dans le cogélo.Ça fait ça de moins à la récup!

    • vieux bandit dit :

      Ah les artichauts! Ça fait longtemps et tu me donnes le goût!

      Ta confiture au congélo? Pourquoi? J’veux dire, tu la mets pas en conserve selon les normes qui permettent de la garder sur une tablette?
      (J’suis pas super au courant parce que je mange très peu de confiture, que j’en fais pratiquement pas et que mes congélos sont déjà pleins, mais j’suis curieuse quand même!)

  4. lyne dit :

    Hé oui,pourqoi mes confitures au congélo: de un je n’ai qu’à laver mes pots,donc pas de stérilisation.De deux je peux jouer allégrement avec les quantités de sucre sans me soucier de la fermentation .Et puis de trois les confitures sont aussi belles et de plus elles dégèlent en l’espace d’une heure.C’est vrai que ça prend de l’espace au congélo mais boff….je finis toujours par trouver un p’tit coin pour les ranger et puis à la vitesse où on les mange …….

    • vieux bandit dit :

      Eh ben! (Merci de l’info! Curiosité rassasiée!)
      J’allais justement demander, pour la texture!

      C’est drôle hein: même si je respecte tout à la lettre dans les recettes de conserves, les confitures, elles, m’inquiètent moins. Dans le sens où ma mère (et combien d’autres?!) fait encore ses confitures sans se soucier des normes que je suis. Elle verse la confiture bouillante dans le pot, le couvercle fait POP et elle considère sa tâche terminée. Et j’en mangerais sans m’inquiéter.

      J’imagine que si j’en faisais, des confitures, mes hommes les mangeraient. Mais bon, ils mettent sur leurs rôties du beurre d’arachide fait justement uniquement d’arachides, alors je vais les laisser avec leur protéines et ne pas leur offrir de sucre à ce moment-là! 😉

  5. Manon dit :

    ah ma chère VB!

    en générale la confiture de presque tout les petits fruits (fraise, framboise, bleuet, mure, cassis, groseille, jus de pomme…) est assez acide pour éviter tout problème facheux avec les pathogènes!

    La platitute qui peut arriver c’est de la moisissure si le pot n’est pas propre et chaud quand on verse la confiture! (déjà vu dans une confiture style coulis et pas très sucré d’une copine). C’est comme pour le sirop d’érable 😉

    La quantité de sucre (élevé, des confitures de grand-mères) permet de garder plus longtemps le pot une fois ouvert sans qu’on ait de problème.

    c’est comme dire qu’il y a de l’extra-over-engineering dans la confiture de grand-mère qui est passé dans la marmite… (quand 85% c’est du sucre, que le tout est très acide et a bouilli… on qu’on empote dans des bocaux chaud… la marmite c’est de l’extra-over-engineering!) Oui, j’ose dire ça 😉

    Mais comme beaucoup de gens veulent une confiture moins sucrée et avec toute sorte de fruits (pas juste les petites baies) alors la norme à été donné au passage à la marmite pour s’assurer que tout était ok! (tu vois le genre?).

    • vieux bandit dit :

      Ah Manon! Une chance que je t’a! 🙂

      Je vois le genre, et ça concorde trop tellement (!) avec ce que je vois partout: on nous prend pour des idiots. On nous donne des instructions: tiens, fais ça. Mais on ne nous explique pas POURQUOI. Moi c’est le pourquoi qui finit par m’intéresser! (Au départ ça peut être juste le résultat, mais ensuite ça suffit pas!)

      Tu viens de confirmer que mon vieux livre des Recettes de la mère Michel (écrit pas… un homme!) est pas si tant dans le champ que ça (j’ai suivi ses recettes y a 15-20 ans, mais là j’étais plus sûre!!)!

      Pour l’avoir fait, je te dirais que non seulement c’est vraiment excessif, la marmite, mais les fraises des champs sont plus aussi jolies ensuite! Ça, c’est pas cool! (Et moi qui craignais de pas avoir le choix! Ha! On va voir ce qu’on va voir!)

      Ouf: jamais vu de sirop pas bon! On le reçoit maintenant en bouteilles d’un litre (!), et comme ce sont des fermières qui s’occupent de la stérilisation, tu peux être sûre que c’est bien fait! (Ben… en tout cas avec ces fermières-là!)

      • Jiji dit :

        Moi aussi c’est toujours le « pourquoi » qui m’intéresse.
        Faudrait écrire un livre sur le « pourquoi », car aussi anodin soit-il, ce mot détient la clé de bien des notions ancrées depuis des lustres…
        Certes, poser la question peut démontrer un intérêt pour la chose, et on nous encouragera à le faire, mais pas trop, car on pourrait remettre en question certains détails, ou même le concept au complet. Et ça, c’est dangereux pour les décideurs de ce monde.
        Pensez-y…

        • vieux bandit dit :

          Y penser? Je vis comme ça! 😉

          Par moments, ça donne l’impression de se heurter sans cesse à des obstacles. Par chance j’ai la tête dure. Très dure!

  6. Manon dit :

    si le sirop est embouteillé froid dans une bouteille froide ya un risque de moisisure en surface… Rien de dramatique… mais comme on dit ça peut donner un « off-flavor » pas très cool!