Pas la cavalerie mais la voirie

D’abord, on s’entend: quand on vit en appartement en ville, la rue est au pire l’endroit où il faut déplacer la voiture pour ne pas financer la ville, et au mieux un endroit où marcher quand la circulation est interdite. Ici, la rue… est une route provinciale. Qui touche directement notre terrain et notre entrée. Et, on l’avait constaté, une matière en décomposition accélérée. Le côté du bitume s’effritait. Et les morceaux roulaient sous les roues de nos voitures, risquant de les endommager chaque fois que le départ se faisait trop fringant (et comme l’entrée est dans une courbe, mieux vaut prendre son élan!). Un bel après-midi (façon de parler), j’entends un gros camion devant. De kecé? Mais mais mais! C’est la voirie, ça! La voirie qui répare mon bout de route! Youppi! Hourra! Viiite, l’Homme, regarde dehors! Il a fait mieux: il est allé remercier les travailleurs. En ajoutant ça à ses saluts aux éboueurs et aux recycleurs, nous nous forgeons peu à peu une réputation de gens polis à l’extrême, oui, mais comme réputation, on pourrait faire pire!

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