Voici une autre mauvaise herbe que je voulais identifier. Et là je suis contente: le panic capillaire (Panicum capillare, common panicgrass) a un nom fantastique, que je ne risque pas d’oublier!
![](https://www.campagnonades.com/wp-content/uploads/2019/08/190813-085.jpg)
C’est une autre poacée qu’on trouve dans l’Herbier du Québec. Si j’en crois Wikipédia, c’est, pour une fois, une indigène d’ici qui a envahi l’Europe en étant importée pour sa beauté.
![](https://www.campagnonades.com/wp-content/uploads/2019/08/190813-087.jpg)
En anglais, on l’appelle aussi witchgrass. Marcher jambes nues dans un champ envahi de panic aux touffes ouvertes, franchement, est très agréable: les soies sont toutes douces!
![](https://www.campagnonades.com/wp-content/uploads/2019/08/190813-086.jpg)
Pour arracher au potager, il faut trouver le centre des tiges, qui forme une rosette, et tirer. Les belles petites graines traversent intactes le système digestif du bétail, alors rien à faire, le panic se propage.
![](https://www.campagnonades.com/wp-content/uploads/2019/08/190813-088.jpg)
Habituellement, j’arrache et je vais porter, en tas ou à coups de traîneau rempli, mes indésirables dans la volière (où les poules les renomment désirables à souhait, merci). Mais parfois, c’est plus fort que moi: je veux pouvoir nommer avant de me départir d’un végétal.
![](https://www.campagnonades.com/wp-content/uploads/2019/08/190813-091.jpg)