Ohé de l’écho

J’ai publié 26 billets ici en janvier 2022. J’ai décidé de réinvestir mon espace en ligne. Peu importe les commentaires, les visites, les lectures (leur existence ou leur nombre): j’ai besoin de ne pas arrêter de m’exprimer, d’une manière ou d’une autre. Je n’ai pas été entendue ni écoutée depuis des années dans ma vie perso-relationnelle, alors ce n’est pas de parler dans le vide ici qui me fait peur. Je réfléchis. Je ne sais pas où ça s’en va. Je sais seulement que j’ai besoin de cet espace-ci. (Et qu’il m’aide: après avoir parlé de ma soupe de serviettes, j’ai trouvé l’énergie pour les sortir de là, avec un patentage de bac énorme en plastique et de séchoir à vêtements servant provisoirement d’égouttoir.)

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4 réponses à Ohé de l’écho

  1. Lyne Lavoie dit :

    Je te lis attentivement même si je commente peu!

    • Helene dit :

      Ah, Lyne, t’es fine!

      Je me rends compte ces temps-ci que mon isolement pandémique post-séparation est… pas mal plus intense que celui de la plupart des gens, finalement. Comme dans: je ne vois jamais personne. Juste mes enfants. Des appels téléphoniques à ma mère parfois. À part ça, je dis bonjour et merci à des livreurs masqués. Le plus triste/frappant, c’est que quand le père des enfants vient les chercher et les ramener, il est là peut-être 10 minutes deux fois par semaine… et il est encore l’adulte avec qui je passe le plus de temps. (On s’entend qu’on ne peut pas appeler ça du temps de qualité…)

      Faque ça c’est un constat. Maintenant faudra que je sorte un peu de mon trou, même si je retourne m’y réfugier, comme la marmotte!

  2. Daniel dit :

    Moi aussi, je vous lis attentivement et commente peu (sauf lorsqu’il est question de robots, d’hypoténuse et de Pythagore) 🙂

    • Campagnarde dit :

      Bon, ben… faudra que je parle plus souvent de robots, d’hypoténuse et de Pythagore! 🙂

      Nan, mais sans blague, merci pour ce commentaire et ces lectures. Même sans lectorat, je continuerais, pour au moins quelqu’un me parle (oui même si c’est moi!), mais voilà, se savoir moins seule qu’on le croit, c’est déjà gigantesque. Merci.