Entrez dans la danse…

J’ai vu le jeu partir chez Manon, je l’ai vu rebondir chez Louise et là… à mon tour, puisque Louise m’a nommée parmi les joueuses suivantes! Le jeu: dire 7 choses sur soi en lien avec la cuisine, étiqueter 7 autres blogueurs ou blogueuses. (J’ai eu un peu de difficulté à trouver mes 7 éléments alors je vous avertis… le billet qui suit est long!)

1. J’ai plus de plaisir à préparer, à cuisiner, à faire, à offrir, à organiser, à concoter, à mijoter et à photographier qu’à… manger. Même si je sais que je fais bien à manger (c’est quand même meilleur si quelqu’un d’autre l’a fait, que voulez-vous…), même si, même si. J’aime mieux l’aspect productif que l’aspect jouissif; c’est étrange mais c’est comme ça.

2. J’aime être la patronne de la cuisine. J’aime que mon Homme m’aide, mais voilà: je préfère qu’il joue les sous-chef que d’y jouer à mon tour. L’Homme et moi sommes des hurluberlus qui avons des intérêts inusités dans toutes les directions, mais sur certains points nos goûts fondamentaux sont très traditionnels, et la cuisine est mon domaine (il ne me demande pas d’aller bûcher, lui!). Au moment de chercher une maison, je savais que pour moi, c’était l’espace cuisine et salle à manger qui déciderait de tout (et justement chez nous, on la voit de l’entrée, la cuisine, et c’est ainsi que tout de suite j’ai su!).

3. Je pense que je ne suis pas difficile. Mais… ça dépend. Y a plein de choses que je ne mange pas, pour diverses raisons, mais vous pourriez m’inviter chez vous quinze fois sans le savoir, tout dépendant de vos goûts et habitudes. Je n’aime pas les pétoncles, pas l’aubergine, pas le chou de Bruxelles. Je ne mange pas de plusieurs viandes (surtout des trucs rares ou chers, rien qui pose problème en général). Le boudin, mauvaise idée. Mais parfois ces goûts et dégoûts-là passent ou changent: je n’ai pas aimé l’ananas jusqu’à il y a quelques années et maintenant j’en raffole. Pour le pamplemousse, il semble ne pas y avoir d’espoir.

4. En général, les livres m’inspirent plus que les autres sources (gens, télé, magazines, blogues…). Sans doute parce que je les consulte justement quand je souhaite leur inspiration, quand j’y suis activement réceptive. C’est vrai pour un peu tout dans ma vie, c’est vrai en cannage, en déshydratation… mais peu en popotte de tous les jours (j’ai des livres de recettes, mais moins qu’on le croirait étant donnée ma passion pour les livres de tout type). Pour nos repas, les autres sources ont leur importance, mais mon instinct prend la plus grande place. J’ai mis longtemps à le laisser s’exprimer.

5. Le gras, le sucre, le sel… je n’évite rien de ça. Je cuisine plutôt santé (selon ma définition), mais jamais de façon à nous priver de la meilleure saveur possible. Je me fous des pèse-personne (nous n’en avons pas): tant que nous sommes actifs et en santé, que nous mangeons de tout de façon relativement équilibrée et variée, je ne m’inquiète pas de ces choses-là (j’agis, oui, et je modifie, mais selon nos besoins: j’ai déjà coupé nos calories pendant un bout de temps parce que Petit Coco semblait en expansion exagérée, et ça a fonctionné, mais il ne l’a su que récemment (des années plus tard), justement parce que je voulais qu’il sache qu’on peut perdre du poids sans perdre de plaisir, et le faire en douceur selon nos besoins). Par contre, je privilégie les ingrédients de base aux trucs transformés: c’est déjà une façon d’éviter les pires choses qui soient!

6. Je ne me plains pas de ce qu’on trouve en épicerie dans ma région: c’est vraiment pas si mal, et ça n’a rien à voir avec ce que ça a déjà été. On les trouve, les petits pots de cuisine ethnique, les saveurs d’ailleurs, les trucs un peu plus fancy. Ce qui me désole par contre, c’est qu’on n’a pas la masse critique pour faire vivre une boulangerie, une pâtisserie, un café extraordinaire. Même les restos sont peu nombreux et très ordinaires (sauf ceux qui sont très chers et souvent beaucoup plus loin). Trouver un vrai bon bagel? Oubliez ça à moins que je l’aie congelé d’avance (ce qui suppose que personne ici ne l’a mangé…).

7. Ma grossesse achève, forcément. Ce que ça va changer dans ma cuisine? Les steaks redeviendront saignants. L’alcool coulera un peu plus (mais pas tant que ça probablement, car j’ai perdu toute tolérance: un tout petit verre de vin suffit pour une soirée entière!). Le bacon fera un retour, mais pas si marqué. Ah! Les oeufs! Les oeufs redeviendront plus coulants! C’est à peu près tout: j’ai pris l’habitude de boire plus de lait et de manger plus de fruits, j’espère ne pas changer ça.

Quant à nommer sept autres blogueurs et blogueuses… si ça vous chante de faire partie de la liste, dites-le moi. Parce que là je vous avouerais qu’à 40 semaines et cinq jours de grossesse… je me sens comme une petite faiblesse 😉

Pour marque-pages : Permaliens.

10 réponses à Entrez dans la danse…

  1. Louise dit :

    Merci Helene d’avoir pris la peine d’écrire tout ça et d’avoir jouer le jeu.

    Si j’ai une prédiction à faire, je dirais que c’est fort probablement ton dernier billet avant le grand jour! Ne va surtout en écrire un autre pour me faire mentir; cette fois-ci je crois avoir raison. 🙂

    Amicalement, Louise

  2. vieux bandit dit :

    Bah tu sais… j’en ai quelques-uns qui sont prêts et que je pourrais publier sans que ça paraisse que je suis sur mon départ! 😉

    L’Homme travaille de nuit pour trois nuits; ça l’embêterait pas trop d’être obligé de revenir! (Mais toujours aucun signe!)

    • lyne dit :

      De notre côté,Petit-Fils a fait son apparition ce matin à 7:45.
      Enfin!
      Belle Belle-Fille a eu un accouchement somme toute pas trop long pour un 2e et mon fils m’a dit qu’elle n’avait poussé que quelques minutes et que ça y était!
      Nous irons à Québec dimanche pour voir la p’tite Merveille.
      Oh!que le temps va être long pour Mamie Lyne!!!

  3. Elise dit :

    Je pourrais reprendre presque mot pour mot tes points 6 et 7. Ici, quand on a envie d’une soupe vietnamienne ou d’un curry… ben il faut se le faire (heureusement, notre épicerie est très bien garnie). C’est très facile par contre d’assouvir des envies de poutines, de pizza, de B… M…, de sous-marins, alouette. Un ami me demandait: où peut-on trouver un bon café quand on sort de l’autoroute? Nulle part. J’imagine que l’offre correspond à la demande. C’est un peu désolant.

    • vieux bandit dit :

      Je connais bien la grosse épicerie de ton coin: elle est géniale en effet! Et oui, tu as accès à plein de « restos » (beaucoup plus que moi — on devrait avoir un McDo à 20 minutes d’ici dans un bout de temps et ça me dérange profondément) et à peu de vrais bons RESTOS. Pour le café… faut aller chez toi? 🙂

  4. La Marmotte dit :

    Je me reconnais parfaitement dans les point 2, 5 et 6!

    C’est vrai que c’est dommage qu’il n’y ait pas de BON café dans les petits villages…

    Ça pourrait peut-être changer… si je finis par me décider à ouvrir une boulangerie/pâtisserie un de ces jours! (Pas avant que les enfants que je n’ai même pas aillent à l’école par contre.)