Le mois allait filer sans que j’aie touché à mon défi de février. Pour février, le thème est la préservation avec du sel. Et là… Plusieurs écueils. D’abord, je rêve de citrons préservés dans le sel, à la marocaine, depuis plusieurs années, MAIS a) je n’ai toujours pas de citrons bios ni d’envie de payer hyper trop cher pour en commander en Californie et b) j’ai aucune espèce d’idée d’avec quoi les utiliser une fois (éventuellement) faits. Ensuite? Je veux absolument faire du gravlax. Parfait, ça, ça va avec le thème, c’est génial. Sauf que ça prend un poissonnier et ici ça veut dire 90 minutes de voiture alors bref on attend d’avoir une bonne raison autre que vouloir du poésson[Finalement le poésson se fait gravlaxer mais pas à temps pour rédiger tout ça pour le défi alors na.]. Là déjà mon enthousiasme descend presque au ras du sol. Surtout que des herbes salées, oh, oui, bien sûr, mais y a pas de défi là: j’en fais depuis longtemps et j’en ai déjà parlé, et… QUOI? Même pas! Je n’ai aucun billet là-dessus! C’est fou ça! Bon, nouvel écueil alors, car je devrai le faire (ça se fera le 2 mars). Parce que finalement, pour ce défi de février, j’ai fait… trois fois UNE herbe salée.
Persil, ail et sel. Basilic, ail et sel. Coriandre, ail et sel. Trois variantes, trois projets, mais version séchée, et non version herbes salées, plurielles et mouillées.
Première étape, envoyer l’Homme acheter des herbes fraîches. Disons que ce serait un projet plus pertinent à la fin de l’été, quand les herbes ont tant poussé qu’on cherche comment les préserver. Deuxième étape, farfouiller en ligne pour vraiment confirmer que les gens se font des sels aux herbes (ah voilà: mes herbes sont salées, mais herbes d’abord! Ici on parle de sel aux herbes, nuance!). Troisième étape, déterminer que oui, oui, ça fait de suberbes photos quand on a le doigté et le couteau requis, et en plus ça passe super bien de dire ah oui vous pouvez le faire au robot mais j’ai telllllement plus de contrôle avec mon couteau! Quatrième étape, réfléchir à l’achat d’un bon couteau et au visionnement de vidéos YouTube pour me pratiquer.
Cinquième étape, voir mon pansement au majeur et décider que pour le moment, le robot va faire la job ok-là. Sixième étape, laver les fines herbes choisies, sortir le robot, le gros sel et l’ail mariné (parce que dans ma vie rien ne va jamais comme sur des roulettes, alors mon superbe ail de septembre a souffert — probablement de mes mauvais soins — et s’est mal conservé). Septième étape, une herbe à la fois, combiner herbe, ail et sel au robot. Huitième étape, verser sur une assiette ou un bout de papier parchemin pour laisser sécher. Neuvième étape, déshydrater à 105 F ou laisser sécher en brassant un peu chaque jour. J’ai déshydraté à 95 F parce que j’avais vraiment peur que le basilic brunisse, mais même en une nuit au déshydrateur, il est resté vert!
Ça donne, quand on frotte entre deux doigts, une poudre d’herbe à l’ail salée. Magie: un nouvel ingrédient dans ma cuisine. Enfin, trois. J’ai commencé l’utilisation du seul de coriandre avec une variante du chana masala en mijoteuse. Et du sel de persil dans ma pâte à pizza!
La foliole, nouvelle infolettre ! YOUHOU! C’est ici que ça se passe! Si ça ne fonctionne pas, écrivez-moi à helene[@]campagnonades.com (sans les [ et ])!
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Y,a quelques années, j’ai fait du romarin salé, ça c’est gardé plus d’un an au frigo, beau, bon et vert.
Pis moi non, mon bel ail s’est pas bien gardé… Fac c’est peut-être pas ta faute…
La bonne nouvelle pour l’ail c’est qu’on a mis le meilleur en lieu sûr: dans le sol.
Le romarin salé (j’utiliserais jamais ça! mais j’aime tellement l’huile de romarin et… l’idée du romarin, et le plant!), ça va ressembler plus à mes herbes salées mouillées, et donc la conservation est presque infinie, on dirait bien. Ici dans ces trois cas-là, c’est sec-sec, parfait pour garder sur le comptoir dans un pot… infinito! 🙂
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