Comme un début de printemps

Juste en changeant l’heure, on a changé ma lumière, ma luminosité. Bon, pas la mienne, mais celle que je vois et qui influence mon humeur (côté humeur, la mienne est à écrire dans la marge de droite, ces jours-ci; ce sont de vrais billets, en plus courts et sans photo, sur lesquels on peut commenter et qui apparaissent dans les archives par catégories) et mes envies. Les saisons, dans mon oeil, sont affaire de lumière.
Mais il n’y a pas que les yeux. Quand je me promène, les oiseaux gazouillent et chantent depuis quelques semaines de façon notable. Ce matin j’ai vu ces deux mâles et une femelle becs-croisés bifasciés. Je ne connaissais pas encore cet oiseau (et mes photos ne sont pas de grande qualité: en avançant davantage je les aurais effrayés), mais des taches rouge vif avec du blanc sur les ailes, c’était dur à manquer dans mon paysage quotidien de blanc et de brun!


Les corneilles et corbeaux (si ce n’est pas le même couple de corbeaux qu’en 2010, celui que je croise souvent vit dans la même zone) se font plus présents, aussi, depuis peu. Plus vocaux, pour les corbeaux.
Et chez nous une tourterelle mâle roucoule à qui mieux-mieux (sur la photo, c’est une femelle qu’il tente de séduire, si je comprends bien).
Par moments je croise des groupes de mésanges ou de chardonnerets. Ou… de sittelles. Pour les plectrophanes, il faut aller plus loin: j’en vois le long des chemins, mais pas encore chez moi.
Juste voir les routes de terre battue, c’est une victoire sur l’hiver, vers l’espoir. (J’aime l’hiver, mais avec un loupiot, j’ai hâte de pouvoir simplement partir avec la poussette — et c’est pas demain la veille, parce que la poussette sert surtout à se rendre à des endroits où il pourra marcher et courir avec nous, et ces endroits-là, sans circulation, sont encore bien creu sous la blancheur de ma campagne!)
Et on peut enfin voir de l’eau! Ici je triche, car ce ruisseau-là ne gèle pas de tout l’hiver, mais quand même c’est réconfortant de l’entendre glouglouter plus fort.
Ici par contre, point de triche: on voit de l’eau! Bah oui, avec un peu de glace dessus. Et ne faites pas attention au banc de neige plus haut que ma taille qui me bloque un peu la vue. Quand même, quand même, on y arrive. Pour preuve? J’ai eu hier une envie folle (assouvie depuis) d’érable (alors rôti de porc aux pommes et à l’érable, pardi – et tant qu’à faire, j’ai récupéré son lard à l’aide la mijoteuse cette nuit. Une autre chose apprise.)

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