Buse à épaulettes

Décidément c’est ma semaine de buses! Après la petite buse (quoiqu’on a maintenant un doute sur son identification), voici, sans se tromper, la buse à épaulettes (Buteo lineatus, Red-shouldered hawk). Je l’ai vue cet hiver (je suis presque certaine que c’est la même! D’après moi, soit elle n’a pas migré, soit elle est revenue vraiment tôt) et un matin, j’avais mon appareil photo (le bon, hourra!) en mains quand je l’ai soudainement vue arriver… précisément là où je ne l’attendais pas. Même que je crois que mes promenades quotidiennes la dérangent, et qu’elle s’était déplacée plus loin sur le chemin pour éviter d’être dérangée. Désolée… enfin… presque!
Elle chasse en planant ou en se plaçant à l’affût — et c’est ce que celle-ci fait le matin, car je la vois près d’une clairière qui entoure un lac.
Elle a quitté son poste à gauche du chemin pour atterrir dans un arbre où elle aurait été bien camouflée si je ne l’avais pas observée arriver.
À partir de là, l’observation s’est faite mutuelle…
On la trouve partout en Amérique du Nord, dans les forêts de feuillus et les forêts mixtes (exactement comme ici), souvent près de marécages et de points d’eau (bingo!).
Solitaires, territoriales et monogames, les buses à éapulettes ont une nichée par année, au printemps. Elles ont comme prédateur, au moment où elles nichent, les ratons laveurs et les grands-ducs d’Amérique. La femelle est plus grosse que le mâle. Elles peuvent manger de la volaille sur les fermes… alors ouf, la volière ici est semi-couverte, probablement suffisamment pour qu’une buse ne soit pas certaine qu’elle peut remonter d elà facilement avec sa proie.

Après un moment, la buse s’est fatiguée de me regarder, bien avant qu eje puisse en dire autant d’elle…
Et elle est partie.

Peu de temps après, j’ai entendu son cri.

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