Entrez, entrez! Bienvenue dans le tout nouvel univers des campagnonades, mon petit coin de Web dans lequel j’entends parler d’un peu tout ce qui fait la vie d’une re-néorurale. Re-quoi? Néorurale, et de nouveau. Née à la campagne (donc rurale!), pas trop loin d’un village de moins de 800 habitants au bord de la Mauricie, tout près de Lanaudière, je m’y suis réinstallée (donc néorurale!) le 16 mai 2009. Partie petite en 1982 pour la région de Montréal parce qu’ainsi en avaient décidé mes parents, je reviens maintenant avec mon homme, son fils, nos chats et notre chien! Vous pourrez suivre ici, si le cœur vous en dit, nos aventures. Car aventures il y a déjà! Une petite famille qui vit à l’étroit dans un cinq et demi de Hochelaga-Maisonneuve et qui s’installe sur un grand terrain, dans une grande maison dotée d’une grange… ce n’est pas de tout repos! Quiconque a déjà déménagé peut imaginer notre fatigue (rajoutez-en un peu, car nous entreprenons un projet de vie, pas un simple déplacement!), mais imaginez aussi nos sourires béats. Voilà déjà près de huit ans qu’on en rêvait ensemble, et notre rêve de (re)devenir campagnards est maintenant réalité!
Je tiens à partager nos efforts et nos projets, en grande partie parce que ce rêve, quitter la ville pour la campagne québécoise, n’est pas si facile à réaliser. Faites l’exercice, cherchez des ressources en ligne. Pas évident. On a beau aimer une région (comme nous ici), la connaître (encore nous) ou avoir un coup de foudre (pour nous, la Côte-Nord!), la marche à suivre pour faire du projet une réalité est plutôt floue. En bon résident urbain, vous fouillerez la toile… souvent en vain. Logement, boulot, services… La réalité, la voici. Les appartements à louer sont rares dans les villages, très rares, et pourquoi vous les louer à vous, qui risquez de repartir, plutôt qu’à madame chose, là, celle qui a un p’tit gars qui a joué avec le mien, là…? La seule solution que j’ai trouvée, c’est acheter. Ce n’est pas pour rien que Fred Pellerin dit aux gens d’acheter une maison dans un village et de s’y installer… on n’a pas trop le choix si on rêve de ruralité! De ce côté, realtors.ca (ancien MLS) peut vous aider. (Par contre, une fois trouvées des maisons à visiter, il faut trouver le temps de faire les voyages qui s’imposent, c’est à dire, dans le meilleur des cas (le nôtre!), au moins deux, un pour la visite et un pour l’inspection. Sans compter que le vendeur peut demander un notaire près de son patelin! Disons-le franchement : on perd de l’argent tout en essayant d’épargner pour la payer, la maison!)
Côté emploi, il y a de l’aide pour les jeunes diplômés (Place aux jeunes)… dont je ne suis plus. De mon côté, le projet ayant mûri patiemment, j’ai une solution toute trouvée : je travaille à la maison! Si c’est impossible, vous vous buterez à d’autres difficultés : choisir de voyager longuement, ou de vous trouver un emploi en région (en espérant que ce soit possible dans votre domaine et que vous puissiez convaincre un employeur!). Je me suis mise à rêver d’un service pan-québécois qui permettrait de jumeler les offres et les besoins des villages aux désirs des Québécois ayant le désir de se réimplanter ailleurs (si vous avez les compétences requises, volez vite mon idée!). Le portrait n’est pas rose, surtout pour une jeune famille pour qui les appartements de Montréal (dans notre cas) sont déjà très chers.
Il y a quand même une excellente nouvelle si vous pouvez dépasser ces obstacles, et c’est que pour le prix d’un minuscule condo d’une seule chambre à Montréal dans un quartier peu recherché, vous pouvez encore trouver de vraies grandes maisons avec de vrais terrains, pour peu que vous ayez la chance de tomber en amour avec un coin sans vue sur les pistes de ski ou les grands lacs sur lesquels naviguent des touristes tout l’été. La maison aura sans doute besoin… d’amour, comme l’a dit avec tact notre agent d’immeuble. De l’amour, nous en avons! C’est après avoir salivé en regardant la maison en ligne pendant cinq mois que j’ai finalement compris que le rêve était à notre portée. J’ai trouvé une autre maison pas loin à visiter; en trois secondes nous savions que non, non, non, non! Quelques minutes plus tard, nous passions le seuil de celle qui allait devenir la nôtre, et nous l’avons su dès le premier moment. La grande aventure avait déjà commencé, et elle nous réservait et nous réserve encore de nombreuses surprises. Vous venez avec nous?
Yé! Une nouvelle aventure! Un nouveau blogue! On vous suit, c’est sûr.
La banlieue est dans le coup, tout va bien! 🙂
Coucou ! je viens de te trouver 😉 Je me demandais si tu étais déménagée : j’ai ma réponse 😉 Longue vie au bandit rural 😉
ruralE mon Bob, ruralE ;-))))
Tu auras des tonnes de réponses, s’agit que je trouve le temps! 🙂
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J’aime bien le ton de ce billet.
Avoir le coup de foudre pour sa maison, essentiel.
Félicitations pour cette neo-ruralité et longue vie aux campagnonades.
Merci, Mijo!
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