Aménagements d’un 6e été

Ça fait tiquer nos visiteurs. Pourquoi y a du bois, là? Un peu partout mais pas au hasard… Des branches et brindilles par terre, qui forment un genre de frontière? C’est parce que cette année, l’aménagement du terrain nous préoccupe. Où marcher, où ne pas passer. Le sol à laisser tranquille un peu, pour qu’il soit moins compacté. Et l’étang aussi, qui commençait à s’éroder à force de voir ses rives piétinées. Au printemps, l’Homme et moi n’avions d’yeux que pour les prochains arbres, ces bébés qui poussent partout: peuplier, chêne, épinette, pin, il y en a vraiment partout (vous reviendrez nous voir dans 40 ans: on risque d’être sous une forêt de chênes tant on les aime!). Et pour qu’ils survivent, il faut éviter de les tondre ou de les écraser. Et pour que l’étang reste en santé il valait mieux délimiter un genre de sentier. Au début l’Homme avait mis des fils pour faire un peu comme une clôture. Ouais. Avec des chiens, on a dû oublier ça. Pas grave: ils peuvent passer de temps à autre, tant que nous, les gros deux-pattes, on ne passe pas pour tout détruire. C’est beaucoup ça, notre aménagement de l’année: délimiter des zones où… ne pas aller! Facile, oui, mais bénéfique aussi.
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Il était une fois… moi. Il y a des années, nous allions sur la Côte-Nord chaque été (mer, je m’ennuie de toi!). Et chaque fois je voulais arrêter entre Hâvre-Saint-Pierre et Natashquan pour voir les nénuphars jaune dans les étangs des plaines. Pour prendre des photos. Mais c’était toujours un peu compliqué et j’oubliais la chose. Et puis un jour, devenue campagnarde, j’ai ouvert les yeux un peu. Devinez ce qui pousse tout seul dans l’étang chez nous? Eh oui…!
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