Bilinguisme pour tout-petit

Être parent d’un tout-petit bilingue, en 2018, ça veut dire, parfois… avoir dans la tête, en ver d’oreille, les DEUX versions, anglaise et française de la chanson-thème de la Pat’ Patrouille/Paw Patrol. Au secours!

T’es où?

Vu l’année de ma naissance, je suis d’une génération (ça voulait dire 33 ans avant, mais maintenant, quoi, 3?) qui n’a pas entièrement fait le saut vers la vie en ligne, qui s’est développée en douce tandis que nous devenions adultes. J’ai eu la chance d’avoir accès à Internet dès mes années de cégep, vers 1993 (quand on trouvait beaucoup de listes de livres de bibliothèques universitaires et que les moteurs de recherche s’appelaient tous crawler ou quelque chose d’arachnidique!). Alors tous ceux que j’ai connus quand j’étais jeune ne sont pas en ligne (d’autres sans doute ont préféré m’oublier, ha). Ou du moins pas super ouvertement. Alors R., tu as célébré un an de plus hier, et je ne sais pas où tu es, vivante ou morte, en Amérique ou au Moyen-Orient ou ailleurs (je ne me permets pas de limiter tes possibles, qui sont infinis). Mais je pense à toi, et pas juste le 24 novembre. Par curiosité bienveillante: j’espère que tu vas bien, que tu es comblée.

Vendredi sans achat+

Hier, c’était le jour sans achat, n’est-ce pas? (Vendredi noir? connais pas!) Eh bien j’y ai trouvé un autre super avantage: tous les sites, fabricants, distributeurs, détaillants, alouette qui m’ont envoyé des courriels de promotion (et qui ont suscité ma pitié, tellement ils ont eu l’air d’avoir besoin de clients)… ont été visités. Oui: pour supprimer mon nom de leurs listes d’abonnement. Ouf, ça fait déjà du bien!

On continue

Aujourd’hui, soupe aux pois aux légumes rôtis et à la citrouille. Avec mon beau bouillon d’hier, dégraissé? Non! Avec un jarret de porc! Et aussi, baguettes (la machine me prépare le mélange, moi je ferai lever et cuire). Je pense que le souper ne sera pas plus compliqué que ça. De toute façon les zozos carburent aux biscuits à la citrouille (j’en suis la première étonnée). Ah merde là j’oublie les meringues à faire: mes blancs d’oeufs re-température-de-la-piècent depuis tantôt. Ouille, congestion dans le four!

Productivité

Journée productive ici, comme j’en ai parfois. Une citrouille gigantesque, cuite au four en tiers (pas plus de place que ça dans mon grand four!), ses graines (presque deux tasses!) rôties et salées avec du cari. Une fois cuite et pelée, la citrouille m’a donné plus de 40 tasses de purée (dont 32 tasses au congélateur pour plus tard)! Un bouillon porc-poulet (tous les os que j’accumulais), filtré, qui refroidit. Un jambon haché pour des boulettes ce soir. Des pommes de terre en purée pour la même raison… et pour un autre soir aussi, et tant qu’à y être… des bonbons aux patates. Une miche de chala. Et toute la vaisselle pour tout ça, faite. Et il n’est pas encore 15h!

Plus tard:

Finalement j’ai fait 68 biscuits à la citrouille, mes boulettes de jambon — frites dans la pâte tempura, miam, et une purée de citrouille aux amandes (et re-la vaisselle). Et ma fille… aime les bonbons aux patates!

Un artiste à découvrir: Jay Dart

Envie de découvrir un artiste qui crée tout un monde empreint de fantaisie et de douce folie? Explorez l’univers de Jay Dart! Jay produit plus que des oeuvres à regarder: son alter ego se promène dans un univers onirique et tisse des récits éthérés au fil des découvertes-créations-réflexions qui ponctuent son cheminement. Magique!

(Pour tout révéler: j’ai connu les oeuvres de Jay Dart parce que je traduis parfois ses textes pour la Galerie Youn. C’est toujours un grand plaisir de jongler avec les mots pour trouver avec cet artiste bilingue le mot juste pour traduire ses envolées lyriques.)

Pipis en tournée

Un nudiste à la bibliothèque municipale, ça vous ferait réagir? J’espère que vous n’appelleriez pas la police… si le nudiste en question avait moins de trois ans. Que voulez-vous, mon fiston traverse une autre de ces phases dont j’avais volontairement-mais-inconsciemment oublié le passage: celle de la régression côté propreté… jumelée (causée par?) à une poussée de molaires et (donc?) à des crises d’hystérie masculine pas trop rationnelles merci. (Heureusement pour tous, il entre-coupe les éclats de cette phase-là avec des bouffées d’affection dignes de mention.) Bref quand le maman moi besoin de faire pipi dans la toilette a été dit, trop tard il était. Et évidemment (non mais ma vie est de même, je vous jure) j’avais LA VEILLE enlevé à peu près 12 vêtements pour tigars de ma minivan. Ils y traînaient depuis des mois, c’est donc hier que ma coupe a débordé, ben sûr. Une chance: l’Homme était au bout du fil. Sinon… on revenait avec un nudiste enroulé dans une couverture et ficelé dans son siège je ne sais pas trop comment! 🙂

11 novembre en raquettes

C’est pas tous les ans que ça arrive, mais j’ai sorti mes raquettes ce 11 novembre. Parce que j’en avais BESOIN. Et c’est pas tous les ans que le déneigeur passe travailler un 11 novembre non plus!On avait eu de la neige 3-4 matins déjà, mais celle qui est tombée hier et avant-hier est là pour vrai. Un bon 20-25 cm. Avec une croûte dessus. Bien des branches ont cassé.

(Je vais faire une vieille de la vielle de moi, mais le 1er novembre 1993, à Montréal, il y avait eu deux pieds de niege comme ça: POW! En toute naïveté j’ai attendu le bus et je me suis rendue de peine et de misère au cégep… pour apprendre que tous les cours étaient annulés, car le contrat de déneigement n’avait pas encore commencé! Et retour… ça m’a pris 3 heures, cet aller-retour, et j’y ai perdu de la naïveté! Ha!)