Migration

Quand nous étions citadins, chaque printemps nous allions voir les oies blanches qui reviennent le long du Saint-Laurent. Nous allions à Baie-du-Febvre, mais aussi à Saint-Barthélémy. Depuis que nous habitons tout proche de Saint-Barthélémy? Nous y sommes allés une seule fois! Il fallait changer ça, et avec les enfants, bien sûr! C’est chose faite, pour le plus grand bonheur de tous, petits comme grands. Il faut dire aussi que nous avons profité de la… troisième journée de chaleur du printemps (soit au moins deux semaines plus tard que quand nous avions l’habitude d’aller les voir, les oies!). Il faisait un peu nuaugeux, et tant mieux: j’ai quand même pris des couleurs!D’un côté (plus à l’Est), il y avait de nombreuses bernaches (ou outardes).
De l’autre, les oies blanches, dont l’envol massif a particulièrement réjoui ma fille.
Nous avions volontairement choisi une journée de semaine. Vous voyez la foule humaine? Ben voilà! L’apprentissage en famille, c’est aussi se donner la liberté de faire des sorties sans se retrouver dans une marée humaine, et ça, ça compte pour nous. Ma fille a qualifié l’endroit d’«extraordinaire» et a juré qu’elle n’oublierait jamais la grande envolée momentanée des «cent deux mille oies».
Cet endroit et cette migration attirent les photographes, et j’envie toujours leurs téléobjectifs.
Mais moi… j’amène de magnifiques sujets avec moi, ha!

C’est un spectacle dont nous ne nous lassons pas. Quel bonheur de voir nos enfants y prendre part aussi, en profiter et s’en faire une joie!
Et pour repartir… quoi de mieux que la promesse d’un cornet de crème glacée à La Caillette de Maskinongé? Ha! C’est un endroit sympathique où toute la région a ses habitudes et ses souvenirs d’enfance: aussi bien en faire germer pour nos zozos!

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