Semis de 2014 (et solution annuelle d’identification)

C’est pas mignon, des cotylédons d’artichaut? Ah mais il faut les partir tôt (et leur fournir de la fraîcheur… c’est ainsi que j’ai compris un an plus tard pourquoi les semis 2013 n’ont pas donné les résultats espérés!). Et j’ai démarré des fleurs aussi, tôt. Des cosmos, des oeillets (comestibles). Ah mais je vais trop vite! Cet hiver, la maison a connu quelques réaménagements, et j’ai pu mettre le pied dans une pièce entière qui est réservée à mes plantes/semis. Donc je l’ai aussitôt baptisée la serre, parce que certains mots font naître chez moi un bonheur sans commune mesure et que serre est un de ceux-là!). Toutes les tables que j’ai pu récupérer ailleurs et tous les néons y sont. C’est plus de deux fois la surface de l’année dernière dont je dispose (sans parler des rebords de fenêtre, qui sont de la bonne largeur pour un plateau de semis! Pour le moment les plantes d’intérieur y sont). Et ça tombe bien, car chaque année j’essaie de produire plus de plantes et d’en acheter moins (cet été je vise zéro achat de fleurs, mais très franchement… une fois les portes d’une jardinerie passées, je deviens d’une faiblesse étonnante!).

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Chaque année, je fais une nouvelle tentative pour identifier mes semis (je finirai bien par trouver mon idéal — qui ne sera peut-être pas le vôtre, malheureusement!). L’an passé, j’ai eu recours à la plastification d’étiquettes. Le résultat n’a pas été mauvais: malgré l’eau qui a fini par s’infiltrer et faire couler l’encre (j’aurais dû y aller à la mine!), j’ai encore de très nombreuses étiquettes (ma fille joue avec…). Mais leur défaut est d’être molles (c’est aussi une qualité…)! L’année d’avant, c’était des pots de yogourt découpés avec des étiquettes autocollantes sorties de mon étiqueteuse. J’en trouve encore (donc pas mauvais comme solution).

Au début des semis, on sait ce qui est quoi. Un cosmos et un artichaut, ça ne se confond pas. C’est plus tard que tout devient complexe. Ce piment, c’est un jwala ou un Cayenne? Et cette tomate… laquelle parmi les douze cultivars que j’ai en sachets? Les regrouper, vous dites? Mais oui… pour le moment, c’est facile. Mais bientôt les plateaux seront lourds et remplis, et j’aurai besoin de déplacer les godets: les plus hauts plants sous les plus hauts néons, celle-ci dans ce trou-là parce qu’elle manque d’eau ou en a trop, etc. C’est pour cela que je tiens à tout bien identifier. Il m’est aussi arrivé, au moment d’acclimater les plants à l’extérieur, de perdre quelques plantules parce que… je ne savais plus DU TOUT ce que c’était (je sème de nouveaux trucs tous les ans…)! Pas facile de savoir quel coin lui donner quand on ne sait pas l’espace qu’elle prendra ni le temps qu’elle durera! M’enfin la leçon a porté: je ne veux plus vivre ça!

Autre année, autre éclair de génie (ouin… en fait j’ai plutôt des éclairs de pas-nouille, mais ça sonne pas mal moins gourou-qui-sait-tout). Cette année, retour de l’étiqueteuse et arrivée bien remarquée de… couteaux en plastique! Leur manche est parfait pour y apposer une étiquette, ils sont robustes (faut les choisir), pas chers (les petits piquets en plastique ou en bois vendus pour les semis? Dix fois le prix, facilement! Une véritable arnaque!) et par définition de qualité alimentaire (oui j’aurais aimé éviter le plastique, mais les essais de bâtonnets style  ont été désastreux: l’étiquette colle pas ou se décolle, et l’encre coule). Le défaut de mes couteaux (bien insérés le tranchant dans le godet, attention!) c’est que je ne peux pas mettre le dôme le plus bas pour la germination. Dans certains cas je m’en fous, je mets un dôme plus haut. Dans d’autres (quand un plateau ne contient qu’une ou deux sortes de semis), j’attends de voir des feuilles pour placer les identifications.

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Mi-mars, c’est pour moi le temps des semis de tomates, et les voilà prêts côté identification… (Ne reste plus qu’à mettre le terreau dans les godets et les semences dans le terreau!) Joyeuse Saint-Patrick (ou commémoration de l’émeute Maurice Richard si vous préférez — moi j’ai des dates dans le crâne qui n’en sortiront jamais!)!

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7 réponses à Semis de 2014 (et solution annuelle d’identification)

  1. manon dit :

    Je retiens l’idée des couteaux moi!

    Première année avec des néon et un genre de serre ici.

    J’ai voulu faire des tests… On mange donc de la salade planté en janvier actuellement. J’ai un plant de courgette avec plein de bouton de fleur… planté début février celui-là. On verra s’il nous donnera quelques courgettes pour notre dent creuse dans une portion de la saison où il nous manque toujours de légumes et fruits frais plein de vitamines!

  2. vieux bandit dit :

    Tu le pollinises? 🙂
    J’avais fait du mesclun l’hiver passé mais cette année le déménagement interne s’est fait trop tard, j’avais pas de place quand j’ai voulu et là j’ai plus aucun plateau dispo! On va faire des germinations à la place! 🙂

    (Chez Maxi les couteaux « de luxe » (!?!?!) sont super!)

  3. Helene dit :

    Le ruban 9 mm pour mon étiqueteuse => PARFAIT! (sur les photos c’était du 12 mm, ce qui restait ici)