Le chou frisé (et moi)

Cet été, comme je ne nourris que mes enfants et moi (et les chats et les poules, mais passons [passons aussi sur le fait que mes enfants qui mangent tout à deux ans ne mangent plus rien de cinq à sept, et ensuite ça revient, ce qui fait que finalement mes repas sont pour ma fille et moi…]), ça me force à m’adapter énormément. J’ai l’habitude de cuisiner pour une armée en sachant qu’un homme (parfois deux!) finira les restes en lunch ou en collation, et ça ne correspond plus à la réalité. Je m’adapte en congelant beaucoup (j’ai eu un four à micro-ondes pour presque rien en vue de la décongélation lors des prochaines saisons: je prends ça au sérieux!), en déshydratant aussi (perdre de la purée de légume? oh que non!), et en optant pour de plus petites portions dès l’achat. Mon panier de légumes hebdomadaire me semble maintenant plutôt énorme, mais je le transforme (et avant de le recevoir, j’échange quelques légumes: pas vrai que je vais manger seule une grosse laitue; un chou, par contre, oui!). Étonnament… j’ajoute même des légumes à mon panier du samedi. Du chou frisé (kale), en différentes variétés: plein! Et je le mange en entier! Comment? AH!

En croustilles! Déshydratées avec de la levure alimentaire! Simplissime, et ensuite ça fond dans ma bouche pendant que je me demande pourquoi les gens mangent la même chose sous forme de pomme de terre! Il suffit de déchiqueter les feuilles (retirées des cardes) en format d’une bouchée, de verser là-dessus un peu d’huile d’olive, du sel et de la levure alimentaire, de bien mélanger avec les mains, et de séhydrater (assez fort au début, ensuite je baisse la température, mais l’important c’est que ce soit vraiment sec à la fin). J’en garde un gros bac qui se vide finalement rapidement, et je le remplis à nouveau au prochain panier. C’est le genre de projet qui laisse absolument dubitatif… jusqu’à ce qu’on y goûte. Miam!

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