Vrac d’automne

Je mets à jour ce billet depuis hier. Au moins quatre ajouts. Tant qu’à ne rien faire comme tout le monde, aussi bien bloguer à l’envers, ça a l’air.
Je me suis mise à courir. Pour moi. Avec le chien. Chaque matin. (Jusqu’à présent, je cours le marathon… en onze jours. M’améliorer sera donc excessivement facile! hahahaha, sauf que je m’en fiche, j’ai aucune compétitivité en moi et rien à prouver à quiconque; à la limite je ne suis pas certaine que j’aimerais courir autrement que seule! Mais je bouge et c’est déjà beaucoup. Très gratifiant, sans quantification.)
J’ai changé de tactique pour les conserves. Récemment, sriracha, sauce piquante au paprika et re-sriracha (au gorria) demain. Je n’ai pas oublié les gants en latex.
L’apprentissage en famille se poursuit et progresse. Nos matinées y passent. Mon fils de 27 mois, lui, me sort des mots comme multicolore et carnivore.
J’ai abandonné des lectures. Et essayé un peu de tai chi (ce qui m’a fait plus mal que 4 km quotidiens…).
Je range et j’organise comme si le ménage d’automne devait être quotidien. J’aime mieux ça, finalement.
J’ai trouvé une mère de vinaigre magnifique alors j’en démarrerai des litres (vinaigre de cidre de pomme).
J’ai des coqs superbes à donner. De beaux spécimens! (Je viens d’en caser un chez mon maire [ça ne s’invente pas!], le plus flamboyant, mais j’en ai encore de beaux, allez, osez!)
Et un projet de site Web pour autrui. Peut-être une petite implication communautaire.
Et très peu d’occasions, hors jogging, pour penser.
Il fait 23,5 degrés dans mon potager et j’ai 5 sortes d’ail à planter (12 livres, oui).
Je n’en peux plus d’entendre la peur ignorante et l’hypocrisie criminelle se mêler pour exprimer les pires stupidités en ce qui concerne le cannabis (non, pas le potte, sti). Ceux qui refusent la culture personnelle sont payés par le crime organisé, il n’y a pas d’autre explication. Et lâchez prise côté terreur, bonnes gens: on vous ment. Si vous cherchez une grosse substance méchante qui tue, vous la trouvez déjà… à la SAQ! Quant aux municipalités qui interdisent la consommation en public, ouf, réveillez-vous un peu et respirez à pleines narines sur la rue Saint-Jean à Québec, la rue King à Sherbrooke, la rue Labelle à Saint-Jérôme, la rue Ontario à Montréal… comment exactement pensez-vous qu’une menace d’amende va dissuader des gens qui ne s’inquiètent déjà pas d’une menace d’arrestation? (Et qui, en passant, ne troublent pas la paix publique et ne font aucune victime? On compare encore avec l’alcool, bonnes gens, pour le plaisir de le faire?) C’est ri-di-cu-le. Vous gaspillez les fonds publics, votre salive et ma patience.
Je rêve de chaussures non trouées, de chambre d’amis épurée, de housse de couette colorée.
J’ai eu un gros projet enlevant, mais il repose sur une tablette métaphorique et j’essaie fort de ne pas le laisser me gruger (courir, ça peut aider!).
Ma salle à manger est encombrée de graines qui sèchent. Mes récoltes d’automnes, post premier gel, attendent.
Je me demande si je peux me trouver des paniers de légumes bio pour l’été prochain, question de gérer les idées folles d’autrui au lieu des miennes.

Pour marque-pages : Permaliens.

5 réponses à Vrac d’automne

  1. Daniel dit :

    Je me cherche une recette de sriracha maison au piment gorria depuis quelques temps. Est-il possible d’avoir la recette? 🙂