Visite guidée

Un ami m’avait demandé des nouvelles de mon jardin. La question était trop vaste: elle m’a figée net. J’ai mis quelques semaines à penser à ma réponse, et elle est finalement surtout en images. Petit aperçu d’août 2018 dans mes potagers et sur mon terrain…

Tomates black cherry. Qui deviennent brun orangé quand elles mûrissent.

Comme une décoration de Noël, cette semence qui mûrit. Elle deviendra plant d’asperge, c’est moi qui vous le dit!

Un cosmos en asperges futures.

Cette année sans pluie, même le ricin reste petit.

Arrivez-vous à discerner facilement la poule des ex-poussins, vous?

Où sont passés les poussins du printemps?

Eh que je les aime, ces volatiles!

Voici, en action, un truc du Jardinier-maraîcher: au moment de repiquer les oignons, on les met par trois, ce qui est plus rapide et exige trois fois moins d’efforts. Et ils poussent en trio!

Tôt cueillis, un peu, mes oignons, parce que je voulais avoir des queues d’oignon pour mes herbes salées.

Le désherbage des allées est incomplet. Très. Mais ce n’est pa splus mal: quand j’ai un peu de temps, j’arrache à pleins gants, et mes poules sont très heureuses de se régaler du résultat. Un mal, un bien, c’est parfois plus compliqué qu’il n’y aparaît, comme équation.

Voilà l’idée que j’ai eue au printemps pour nos tomates: récupérer deux structures de tambour de porte et les installer en guise de tuteurs!

Pas plus compliqué que ça.

De chaque tambour partent plusieurs fils métalliques qui deviennent des tuteurs individuels. Les fils sont fixés aux montants du haut et du bas: facile!

Entre les deux tambours, une planche à clous. Parfaits, ces clous: j’ai pu y accrocher mes fils métalliques servant de tuteurs.

J’ai tant de piments qu’on en trouve sur trois rangs.

Belle floraison cette année pour ma ciboulette à l’ail. Aussi pour ma ciboulette, mes poireaux, oignons, ciboule et échalotes laissées en terre l’an dernier.

Je ne me lasse pas de regarder mes piments.

Céleris et céleris-raves au potager pour la première fois. Malgré la sécheresse, ils semblent bien aller.

Les courgettes ont adoré la chaleur de juillet. Vertes, gourdin, à cou tordu, on en a beaucoup eu. Jaunes et pâtissons se font attendre, mais sont prometteurs.

On ne croule pas encore sous les tomates. Mais il y en a. Il y en a!

Mes basilics fleurissent malgré les assauts affamés de mon fils.

J’ai plusieurs sortes de piments, cette année, et mes plants sont une grande réussite.

Trois rangs: courgettes, piments, tomates, avant la haie fleurie.

Le potager arrière est si foisonnant qu’il est difficile de vous en montrer les rangées autrement qu’avec ces superpositions.

Une de mes trois sortes de chou frisé. Celle-ci réussit, mais les autres m’indiquent que nous avons ici aussi des insectes mangeurs de choux… ouille. Mes chou-raves en ont pâti un peu aussi.

La cage à courge reprend du service pour les courges cette année.

Cette branche de mûrier, bien plus haute que moi, pousse au milieu du chemin. C’est un signe, un message, une leçon: Oh, néoruraux, ne dépensez pas trop en jardinerie à acheter des mûriers cultivés — attendez un an ou deux et vous verrez que les vôtres, plantés au beau milieu de mûriers sauvages, ne produiront que des épines longues comme ça!

Preuve à l’appui, cette fois-ci je n’ai pas tué mes topis! C’était un troisième essai topinambourien ici, avec deux variétés, et tout semble bien aller.

Mes beaux bacs bleus pas chers durent et perdurent encore. J’aime le mur que forment mes bébés asperges.

Quand je dis que par endroits je n’ai pas le mérite de la beauté sur notre terrain… nous avons par contre celui de laisser pousser.

Une de nos vignes revit grâce aux bons soins de mon Homme. Au fil des ans on a planté beaucoup, mais entretenir beaucoup est plus exigeant encore, et il faut le faire, surtout au début.

Plus de nymphéas pour le moment, mais le jardin d’eau reste paisible et beai.

J’ai quelques mérites horticoles sur le terrain, mais j’ai surtout le mérite de m’attarder parfois à la beauté que je n’ai pas provoquée.

Déjà un air d’automne, mais c’est surtout à cause de la sécheresse.

L’aneth monte en graines et embaume. J’aurais dû en semer en succession.

Haricots (d’Espagne, ici) sur treillis. Sans pluie, les haricots sont en retard, mais on en mange quand même.

L’impatiente de ma fille. Le nom était trop bien coordonné à la personnalité de celle qui voulait la plante: je n’ai pas résisté.

J’ai fait un effort pour embellir le perron avant, mais rien ne l’embellit autant qu’un homme nu qui arrose les plants!

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5 réponses à Visite guidée

  1. Elisabethe Boucher dit :

    Ton jardin me fait capoter à tous les ans! Wow! 😀

  2. Campagnarde dit :

    J’te promets pas un homme nu chaque année! 🙂

    Cette année j’ai (presque) accepté mes retards et mes incapacités. Le jardin n’est pas tout ce que j’aurais voulu, mais sans pluie, y a des limites à ce que je peux et veux faire. M’enfin, c’est une occasion d’apprendre à être moins dure envers moi-même.

  3. Martine dit :

    Petite visite dans ton jardin pour souligner ton anniversaire. Je ne passe plus souvent, mais je n’oublie pas ma vieille pote de blogue 😉 Bonne fête!

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