Mot d’enfant…

Expliquant à son petit frère comment s’essuyer après un caca (avec démonstration…) dans la toilette, parce que bientôt il le fera lui aussi, au lieu de porter une couche:

La vie, ça change. Et puis ça change… pas très vite. Mais ça change!

Caniculite

Excusez mon silence, mais je caniculise sans fondre (malheureusement) mais en chiâlant quand j’en toruve la force. Les pois sucrés et mange-tout commencent à se faire dévorer (dans un bol sur le comptoir), tout le jardin a soif et chaud, les pieds d’alouette et les roses trémières sont en fleur, comme les hémérocalles. Et mes courgettes aussi sont en fleur ce matin!

C’est fini pour la haie de pivoines et les lupins, mais les prés fleuris sont magnifiques.

On a une petite amie ici pour la semaine et moi je rêve de lac (il manque seulement un flotteur pour fiston et on y sera, au lac!). En attendant, le laissez-passer pour le zoo a été acheté, et les animaux aussi ont bien trop chaud (et les touristes sont… ailleurs). Pas grave: une pataugeoire et des jeux d’eau, c’est le bonheur avec de jeunes enfants. Manquerait juste un bar extérieur à côté et un service de style Nez Rouge, hahahahaha! (Non mais un pichet de mojitos, me semble que…)

Canicule

J’ai commencé à récolter ma fleur d’ail hier. Et heureusement que j’ai des poules, qui m’encouragent à désherber les potagers (parce qu’elles aiment manger du vert), car sinon, avec la canicule, je ne mettrais pas le nez dehors. (Oui, la chienne aide aussi. Et les enfants. Mais les poules aident le potager, aussi!)

Ça continue au potager

J’ai récemment planté mes melons: 4 Yellow Baby et 4 melons brodés Oka. Ce matin, j’ai commencé à tuteurer les tomates, planté 10 cardons et 2 bacs pleins de cresson de jardin. J’ai aussi planté une tomate mystère, qui a poussé dans la jardinière où le sésame, lui, n’a pas germé. Une graine tombée, sans doute, mais de quelle variété, ça, mystère! Un de mes piments Jwala est mort scié; je tombe donc à 98 piments. Mais j’augmente les tomates à 124, alors… 😉 J’ai récolté des radis, aussi.

La saponaire revient doucement. La pimprenelle, non, et les menthes ont de la misère. La menthe poivrée est morte, la menthe argenté peine. À force de ne pas les désherber, elles semblent avoir étouffé. C’est vraiment pas grave: j’en ai sur deux côté de la maison de toute façon, et j’ai envie de reprendre ces lits-là. Je désherbe allègrement, sans espoir de prendre le dessus pour longtemps, mais ça va: les poules adorent recevoir mes résidus. Mon origan se répand de bac en bac, ça me va. Un reget horticole: avoir semé de la valériane! J’en arrache depuis. C’est très envahissant, mais pire de pire: la floraison pue, et même les poules n’aiment pas la plante. Ma haie de pivoine a commencé à fleurir.

Changement de saison

On vient – aujourd’hui, ici – d’arriver à une nouvelle saison annuelle: celle où je ne mangerais plus que cerises et radis (oui oui oui!), et celle où j’accepte de dormir avec un ventilateur. Même si je déteste le bruit pendant la nuit, j’aime mieux un vrombissement régulier qu’un bzz bzz bzz en attendant de me faire piquer (au mieux) pour pouvoir écraser le moustique et en capotant qu’il pourrait plutôt piquer mon Mamou-de-bébé-chéri (au pire).

17 juin au potager

Je crois que mes beaux gros basilics (2 gros pots d’environ 10 tiges chacun) et mes échinacées Cheyenne Spirit (j’aime avoir des fleurs sur les bords du potager, pour leur beauté et aussi pour la pollinisation; mes monardes de ce potager se sont re-semées en dehors et sont super vigoureuses, d’ailleurs) ont fini de remplir le potager numéro 2.

J’ai rentré mes pots et plateaux (résolution de 2018, ça, de ne plus oublier des trucs au soleil puis sous la neige, ce qui est un gaspillage stupide, mea culpa) et sorti pour les acclimater les plants qui restaient sous les tubes fluorescents. Coréopsis, amaranthes, alouette. Ce seront les prochaines plantations.

Carnet santé Québec

J’avais manqué la nouvelle, et je mets le lien ici au cas où vous aussi l’aviez manquée: on peut maintenant accéder à notre Carnet santé Québec en ligne en s’inscrivant. Selon ce que je lis dans Le devoir ce matin, les dossiers sont souvent incomplets et l’interface n’est pas trop conviviale, mais bon, hein, c’est un début, espérons… (parce que moi, payer un prix de fou pour que quelqu’un qui a autre chose à faire me fasse des copies papier… voilà.)

Jardin du 16 juin

Récolté: 145g de radis et encore quelques asperges. Planté: basilic (6 buissons de quelques plants) et épinards de Malabar (18).

Aussi planté: Concombres: Slicemore (7); Mercury (9); Citron (8); Salt & Pepper (9); Straight Eight (9). Citrouilles: Aspen (4) et Lumina pour ma fille qui en voulait des blanches (3). Courges d’hiver: Georgia Candy Roaster (4); Butternut (4); Rouge vif d’Étampes (4) et Blue Ballet (2).

Là il me reste 6 pieds linéaires d’espace au potager numéro 2 (si les semis poussent, du moins, sinon plus…) et 2 lits et demi au potager numéro un (deux de ces lits-là étaient semés mais peu de choses ont levé: c’est à refaire…), en plus de quelques trous ici et là et de bacs ronds à désherber, qui deviendront donc disponibles.

Mystère 2018: plusieurs de mes menthes ne semblent pas avoir repoussé. Faudra que je désherbe leurs lits et bacs pour vérifier… et que je pense à mon affaire: il vaudrait mieux récupérer ces espaces-là…

13 juin: céleris

Aujourd’hui j’ai pu planter 6 plants de céleri et 6 de céleri-rave (c’est pas parce que j’en ai jamais mangé que je m’empêche d’acheter des graines et de partir des semis!). Et comme j’ai calcul qu’il restait pa smal d’espace au potager 2, j’ai parti 2 rangs de chou frisé White Russian, 2 de Lacinato et 2 de Black Magic (trois couleurs de chou frisé, yé!). Aussi, entre les lyciets, j’ai ajouté des bettes à carde Fordhook Giant. Et j’ai semé 6 ricins (vert et rouge) ici et là. Je prévois planter mes cucurbitacées vendredi, et mon basilic aussi. D’ici deux semaines, je vais semer à l’intérieur des choux (surtout de Bruxelles), qui iront là où je récolterai mon ail le temps venu. C’est donc vendredi que je saurai s’il me reste de l’espace!

Début de plantation des tomates

Bon ben c’est parti. J’ai choisi de croire cet article et donc que mes tomates seront heureuses même avec quelques heures de fraîcheur au cours des prochaines nuits. J’en ai 24 pots de plantés (soit 46 plants) et les autres 48 pots sont placés mais pas encore plantés (on verra ce que je peux faire plus tard aujourd’hui). Mes tables dehors sont prêtes à acclimater les piments et les aubergines (mais je ne sais pas si j’ai l’énergie pour tout sortir ça aujourd’hui; ça ira peut-être à demain). Bien hâte de vous montrer ma stratégie pour les tuteurs (pour 40-44 pots, du moins) cette année! Mais là je ne sais pas ce que je vais mettre… dans le reste du potager numéro 2! Hahahahahaha, c’est pas que j’ai trop de place, mais c’est que les cucurbitacées y étaient l’an passé alors vaudrait mieux les mettre ailleurs… hmmm pas évident! (Je pensais mettre les piments au potager 1 mais je vais peut-être changer d’idée…)


Plus tard: J’ai finalement réussi à mettre 6 plants (4 pots) de plus en terre et à sortir tout ce qui était piment et aubergine. Il ne reste plus à l’intérieur que le basilic, le céleri et le céleri-rave. Et les futurs camerisiers!

Morelles, millepertuis, camomille

On annonce encore deux nuits (mardi et mercredi) à 7 degrés, alors les tomates sont vachement bien acclimatées… mais passeront ces nuits-là à l’abri, tant pis. Mes plants sotn trop beaux, trop verts, trop grands, trop aimés, pour que je les risque par ma hâte (et croyez-moi, de la hâte, j’en ai!). Alors à jeudi, le début de leur plantation en pleine terre… et à jeudi, le début d’acclimatation des tonnes de piments, des aubergines, des melons, courges, courgettes et concombres… Cette année, c’est long longtemps. Mais bon, n’en pouvant plus, j’ai quand même planté ce matin mes semis de millepertuis, de grande camomille et de morelles Sunberry (bien acclimatées et collées sur la maison, je fais le pari qu’elles survivront bien aux nuits fraîches, et sinon je mettre autre chose à leur place, na!). Maintenant si on pouvait avoir de la vraie pluie… (on a eu que des gouttes et UN orage ici depuis au moins trois semaines…!).

Victoire temporaire

BON! Ben j’ai pu enfin finir de désherber mon potager numéro 2 (faudrait que je repasse au potager numéro 1 et que je rajoute plus de paillis, mais encore une fois je n’en ai plus!), et tout est soit semé, soit paillé. OUF. Semé mes dernières graines de radis Easter Egg (j’ai des Cherry belle qui s’en viennent), quelques tétragones (pas tout encore) et de la laitue Tango.

Et j’ai compté 120 plants d’ail semé en 2017, plus 8 énormes laissés en place l’an passé, et le reste du laissé-en-place qui est beau aussi, je ne l’ai pas compté. Aussi, 5e récolte d’asperges. Ce sont de minirécoltes mais ça finit par en faire assez pour manger ce soir!

Enfin les haricots

Enfin pu semer mes haricots dans deux nouveaux longs lits faits par l’Homme et remplis par moua: Eva, Emerite, Isabel, Neckargold et Scarlet Runner. Avec des capucines aux bouts des quatre treillis et des soucis tout le tour de tout ça. Sous l’humidité étouffante avec des nuages qui me narguent, tonnent et vont éclater juste à côté, jamais sur nous, et des mouches uqi adorent les environs du terreau nouvellement installé.

Ça avance…

Oui ça avance, mais maudit que j’ai mal à la tête. Les tomates vont passer leur première nuit dehors, mais pas moyen de les planter quand on annonce 6 degrés (!) dans la nuit de samedi. (C’est que j’ai autre chose à acclimater, moilà!) Aujourd’hui, planté: des cosmos et un argousier mâle. Semé: carottes Yellowstone, betteraves Merlin et 3-root grex, millet (en barrière anti-chiendent) et soucis. Tout ça sur du nouvellement désherbé, en plein soleil cuisant et sous les assauts des mouches. Malade et entre deux mandats de boulot. Si j’étais pas aussi migraineuse et fatiguée, je serais fière de moi. Demain les tomates semées et cultivées jusqu’à maintenant pour une amie partiront et je pourrai éteindre, temporairement au moins, quelques fluorescents.

Déclaration… de quoi, au juste ?

Je ne sais pas si les non-langagiers comprennent à quel point il est terrible que l’Office québécois de la langue française ne fasse plus son travail, n’offre plus aux langagiers (et aux Québécois en général!) un service valable, que son Grand dictionnaire terminologique ne puisse plus servir d’outil de référence. Pour moi, c’est épouvantable. J’ai perdu un outil crucial. Je ne peux plus m’en servir comme d’une bible, il ne peut plus me servir à justifier mes choix linguistiques. L’exemple le plus récent (et il est éloquent!) que j’en ai : la déclaration… d’impôts (sic!). Je cite Linguistiquement correct :

Comme plus rien ne m’étonne en ce qui concerne le GDT, c’est sans surprise que j’ai découvert que déclaration d’impôts fait partie des « termes privilégiés » par l’OQLF. C’est un exemple de plus du virage lexicographique du GDT aux dépens d’une orientation proprement terminologique : c’est ce qui a été dénoncé par d’anciens terminologues de l’OQLF dans le manifeste Au-delà des mots, les termes. Le GDT enregistre un usage critiqué même si, dans ce cas-ci, il va à l’encontre des pratiques administratives et du terme utilisé dans la loi.

[…]

Un autre membre de l’Asulf, M. André Breton, m’a transmis la fiche de la banque Termium (Bureau de la traduction, Ottawa) qui, ce n’est pas la première fois, contredit la position de l’OQLF : « déclaration d’impôt sur le revenu; déclaration d’impôt : ces termes ne doivent plus être utilisés ». On ajoute que l’Agence du revenu du Canada a uniformisé le terme déclaration de revenus.

Qu’on dise entre nous faire ses impôts, ça ne m’inquiète pas. Mais quand on l’écrit, quand on en parle de façon officielle… il faut avoir un outil auquel se fier, pour faire le bon choix terminologique! Un outil québécois pour une réalité québécoise! Heureusement que Termium est là. Mais quand même…!

Retard et acclimatation

Je suis en retard, mais je suis aussi sinusitée quelque chose de rare (jusqu’à en avoir mal aux dents terriblement). Quoiqu’il en soit j’ai enfin commencé à acclimater mes 72 pots de plants de tomates, et j’ai compté là-dedans 123 plants, rien de moins. Le 2e potager est désherbé aux 3/4 au moins, mais là on manque de paillis. J’ai plein de trucs à re-semer, les graines ayant sans doute manqué d’humidité (mea culpa, mais tsé…! La pluie, ça se pourrait-ti, des fois, aussi?). Je me traîne mais j’avance quand même. Une chance que mes enfants sont serviables, enthousiastes et trrrrrès gentils!

Le retour de l’apprentissage en famille, côté cahier

Entre un rhume familial intense et les potagers/semis, l’école-maison avait été mise en pause, en quelque sorte (quoique faut s’entendre: personne ici ne cesse jamais d’apprendre ni de bouger!). Eh bien! Le résultat, c’était une demoiselle très excitée, trop énervée (à mon goût), très difficile à vivre et capricieuse (sans parler d’impolie). J’ai donc sorti… le cahier de français pour la deuxième année (en théorie elle irait en première année en septembre… je voulais donc attendre, mais elle réclamait le cahier!). En une heure nous avions fait quatre pages, de la caligraphie et de la lecture. Et pour le reste de l’après-midi j’ai eu une autre enfant: plus douce, plus calme, plus autonome. Je dirais Tiens tiens… mais ce n’est pas la première fois que je fais cette constatation: ma Puce carbure au travail intellectuel, même si, le moment venu, elle peut rechigner, chicaner, perdre toute concentration… Ce n’est que pour une raison: c’est qu’elle teste ma patience. Si je la perds, c’est fichu. Mais je suis motivée, moi aussi, et si je reste douce et drôle, oh qu’on avance! C’est entre autres pour ça qu’il vaut mieux parler d’apprentissage en famille: tout le monde apprend. Et ma fille apprend… que j’apprends, encore et toujours. C’est précieux, ça! (Et ce soir, j’aurais voulu la filmer à la bibliothèque, lisant sans hésitation à une amie presque un an de plus qui refusait, elle, de lire à voix haute! Youpi, l’école ne pourra pas lui donner cette gêne-là, qu’elle n’a pas!)

Confortable… ou à l’aise?

Êtes-vous confortable dans votre fauteuil confortable? En anglais, you may be comfortable in your comfortable chair, mais en français, non: vous y êtes à bien, à l’aise, et il n’y a que le fauteuil (l’objet) qui puisse être confortable (et jamais la personne… à moins que vous vous asseyiez dessus et que vous la trouviez telle!).

Quant à être confortable avec une idée, n’y pensez pas! Le Multidictionnaire nous le dit bien:

Calque de « to be comfortable about » pour être à l’aise au sujet de, n’éprouver aucun embarras à l’égard de, être d’accord au sujet de, ne pas voir de problème, d’inconvénient, ne pas s’inquiéter au sujet de.

Semis de melons, courges et concombres

Hier soir (en retard selon moi mai sje fais ce que je peux) j’ai semé:

Melons: Yellow baby, melon brodé Oka

Courges d’été (courgettes, donc, et non je n’en ai jamais trop, surtout que cette année je dois refaire ma relish de courgettes pour remplir les armoires presque vides, et que de toutes mes salsas en conserves, celle aux courgettes est ma préférée): Deema, Black Beauty, Yellow crookneck, Sunstripe, Cocozelle, Dunja, pâtissons jaunes

Courges d’hiver: courges Georgia candy roaster, citrouilles Lumina (blanche) et Aspen, courges butternut, courges rouge vif d’Étampes, courges blue ballet

Concombres (à moi la fattouch!): Slicemore, Mercury (petits), citron, Salt & Pepper, Staright Eight

Et aussi des trucs que j’aurais aussi pu semer directement au jardin d’ici une semaine, mais à cause de l’état non fini du désherbage, je craignais, si c’était le cas, de les arracher avec le reste dès leur apparition: épinards de Malabar rouges, cardons Porto spineless, salicorne, Porophyllum linaria (pipicha, qui va remplacer la coriandre par temps trop chaud), cresson de jardin Peppergrass.

Huile à chauffage et mazout

À force de traduction et de vie bilingue, je deviens parfois embrouillée. Notre chauffage principal, ici, est au mazout. Or quand je demande à mon fournisseur, en remplissant son formulaire en ligne, qu’on vienne remplir mon réservoir, je dois cocher «huile à chauffage» (pour remplir la chaudière [appareil qui fournit de l’énergie thermique], et non la fournaise [grand four où brûle un feu ardent]). Un jour, le doute s’est emparé de moi. Huile à chauffage? Mazout? Mon instinct de langagière me disait bien que l’un des deux était erroné. Lequel était l’anglicisme? Huile à chauffage, pour heating oil, ou mazout pour… et là j’ai ri. Parce que mazout ne peut certainement pas venir du mot qui m’est venu en tête, le très rigolo et inexistant mazoot!