Dévitalisation…isme

Pour la postérité… c’est aujourd’hui, 22 février 2019, que la fédération des caisses dont je ne veux pas dire le nom enlève le guichet automatique de notre village, désormais considéré comme inutile (le guichet, mais le village aussi, on dirait) par elle. Ah, elle fait un don à la municipalité. La belle affaire. Anachronique, un guichet aujourd’hui? Dites-le à mes clients qui me paient par chèques. L’institution bancaire s’en fiche, mais la survie des régions passe par les travailleurs autonomes qui y font venir une certaine richesse.

C’est pas parce que je ris que c’est drôle

Bon. Cet après-midi je lisais un article de Radio-Canada. Tout allait bien jusqu’à ce que j’apprenne qu’«On ne peut plus vivre sans téléphone cellulaire» [affirme Diane Pacom, professeure émérite à l’École d’études sociologiques de l’Université d’Ottawa.] C’est comme ça que j’ai appris que j’étais… une zombie. (Ou, du moins… pas en vie!)

L’âge des BD

Bon ben je suis officiellement assez vieille pour que les albums d’Astérix que j’ai achetés adolescente commencent à tomber en morceaux. J’ai dû racheter Astérix gladiateur et Astérix chez les Goths! (Longue vie au site fantastique Les libraires! Grâce à lui j’achète dans les librairies indépendantes de partout au Québec, et mes commandes arrivent vite et avec courtoisie!) Je savais déjà que les plombages du dentiste sont à refaire deux ou trois fois dans une vie (asti), mais les rachats de BD, ça, je savais pas!

ABBA

Mon hiver est disco. Oui oui oui! Ça faisait quatre ou cinq ans que je cherchais en vain mon CD ABBA Gold et que j’accusais mon DJ de chum de l’avoir égaré. Même qu’après Noël je lui ai dit carrément (en riant, là!) que j’étais un peu déçue de ne pas avoir déballé d’ABBA. Eh bien il m’a joué un tour, et m’a offert ABBA Gold et More ABBA Gold (sur lequel, surprise, je ne connais qu’UNE chanson). Et depuis, je m’imagine avec des patins à roulettes aux pieds (des vrais, pas à roues alignés! Comme dans la vidéo de Dire Straits!) – mais juste en imagination, parce que mon poignet n’est pas rétabli! – et je chante (faux et fort). Avec mes enfants qui dansent. Vive ABBA!

Polatouche et surdité ministérielle

Vous serez comme moi contents d’apprendre qu’on trouve en Mauricie des petits polatouches. Ça a l’air que le technicien du ministère était étonné d’apprendre ça. C’est drôle, ça.. parce que sous l’article (là et publié ailleurs), les Mauriciens disent être nombreux à en voir régulièrement. J’en ai ici, je vous l’ai montré, et depuis 2013 au moins, oui. Même que je l’avais indiqué au ministère… sur son propre formulaire! C’est donc étonnant que le ministère ne sache pas… ce qu’il sait déjà.

Le formulaire envoie-t-il les données dans les limbes? Sur une tablette poussiéreuse? Nulle part? (D’après moi c’est ça: nulle part…) Puis-je suggérer que les envoyer directement à ses techniciens et aux autres qui en ont besoin pourrait être, comment dire… plus judicieux? Plus sérieux? Plus intelligent et respectueux? Plus logique? C’est parce que je ne veux pas faire peur à personne, mais avoir de l’information valide et à jour sur la faune et la flore, en cette ère de changements climatiques, ça pourrait comme être légèrement CRUCIAL, vous ne pensez pas? M’enfin, qu’en sais-je, hein. Je suis juste une citoyenne ordinaire… mieux informée que le ministère!

Lire autrement

La liste des livres que je lis en même temps (euh, enfin, durant la même période!) s’est allongée en 2019 (elle est en bas de la colonne de droite, mais ne vous en faites pas, il n’y aura pas d’examen là-dessus demain matin!). De deux livres, un roman et un livre documentaire (celui-là laissé à la salle à manger), parfois trois (ajoutons un recueil de poésie, une lecture à petites doses bien savourées), je suis passée à… plusieurs. Dans la salle à manger, je laisse maintenant au moins trois livres en cours de lecture et, surtout, je m’efforce de lire au moins deux pages de chacun chaque matin. Je me suis dit que comme ça, j’avancerais continuellement, même lentement. Eh bien ça fonctionne! Les objectifs de deux pages à la fois sont presque réalistes avec mes enfants le matin (lui se lève tôt en m’entraînant avec lui, mange, joue, remange, veut une histoire, rejoue, etc; elle se lève plus tard et nous fait un air de beu le temps de lire tranquille un bon moment, puis elle est affamée; entre leurs multiples déjeuners, j’ai un peu de temps, même s’il n’est pas exactement silencieux), alors je me procure des micro-succès personnels en même temps que le café: génial!

Eh ben!

C’est la toute première fois de ma vie que… je connais le ministre fédéral de la Justice! J’ai même eu un mentor en commun avec lui, le regretté Roderick Macdonald, qui nous a présentés il y a longtemps. Félicitations à David Lametti!

La laine de «nos» moutons

Un article du Devoir sur l’industrie de la laine québécoise (un indice: elle n’est généralement pas entièrement québécoise, la laine. Un deuxième indice: il n’y a plus de filature…).

Alors qu’autrefois la laine des moutons pouvait rapporter autant à un éleveur que la viande d’agneau, la situation s’est aujourd’hui inversée. « Le prix de la toison oscille ces temps-ci entre 30 et 80 cents la livre et une brebis produit entre 5 et 10 livres de laine par année », rapporte David Mastine, président de la Coopérative canadienne des producteurs de laine.

Avec un prix de tonte fixé entre 3 et 5 $ par bête, la marge de profit est inexistante. « En gros, le prix que le producteur obtient pour la laine couvre le coût de la tonte et c’est tout », explique David Mastine.

Semences pour 2019

J’ai réussi à commander mes semences pendant les fêtes (techniquement: suffisait de prolonger mon congé pour que ça compte dans les fêtes, ok…) sur Fedco (le nom est laid, l’entreprise est belle et bonne). Bon, j’attends encore une confirmation, mais au moins mes choix sont faits. Et ce sera surtout des fleurs. Pour les légumes je vise un panier bio et l’utilisation des semences (nombreuses) que j’ai, c’est tout. On verra bien!

Rappel amical

Pour une fois je suis à mon affaire comme du monde, et je vous encourage à faire de même. C’est la fin de l’année… faites donc une petite copie de sauvegarde de vos fichiers importants. On ne sait jamais! (Au prix où sont maintenant les disques durs externes, il ne faut pas se passer de cette tranquillité d’esprit-là! Ah oui bien sûr y a le nuage, l’infonuagique, aussi. Comme vous voulez! Sauf que mon disque dur est mille milliards de fois plus rapide que ma connexion rurale (téléverser des gigaoctets de photos, oyoyoye, impensable!) et qu’il est vraiment à moi, contrairement à votre nuage (qui est pourtant sur un serveur physique que possède une entreprise, dans un espace qui appartient à quelqu’un). Et que, débranché, chez moi, il ne peut pas être hackéfaire l’objet d’une attaque informatique (une blogueuse échaudée, hein…). Ça en prendrait un autre que je garde ailleurs, d’ailleurs!) Pensez-y! Biiiiiiip!

Astérix au cœur de tout

Avant Noël ma fille a terminé son cahier de français. Celui qu’elle aurait dû, théoriquement, finir en juin… 2020. On a pris un peu d’avance sur les progressions scolaires typiques (c’est normal puisqu’on a un ratio parent-enfant de… 1:1; faut pas en tirer trop de fierté: plus tard on aura peut-être besoin de prendre du retard — tout cela est très relatif!) et là… on va s’amuser! Comment? Avec Astérix! Tout Astérix. Les albums, les films, les albums des films, et bien, bien plus. L’antiquité grecque et romaine, les Vikings, les (sic) Indiens, les pirates, le latin, la réalité, la fiction, la BD, la traduction… j’ai une pile de livres haute comme ça, plein d’activités et de documents glanés en ligne, plein d’idées… et même une nouvelle commande, qui comprend un livre sur les citations latines dans Astérix et un sur les banquets inspirés des histoires!

Ça, là, cette idée de ne plus séparer artificellement les matières, d’étudier à partir d’un thème et d’explorer de tous les côtés, de partir d’un intérêt et d’y plonger… c’est un des grands, grands bonheurs de l’apprentissage en famille. Nous avons pris de vraies vacances pour les fêtes, à la demande de ma Puce. Mais là? Nous sommes deux à avoir bien hâte de recommencer!

Fermeture de biscuiterie

J’ai fermé la biscuiterie annuelle ce matin, en décidant que les baklavas seront juste pour nous si je les fais (pendant les fêtes, pour nous, je vise ça et des cannoli). Les biscotti ont été fait hier (74). Et MAINTENANT, à cet instant, en regardant ma longue liste de biscuits et bouchées, alors que je m’apprêtais à dire que j’avais rempli dix boîtes métalliques, dont une avait déjà été livrée, je constate que… les carrés au dulce de leche… je les ai oubliés. Jamais coupés, ils attendent leur tour… Oups! Ce sera autre chose pour nous et nos visiteurs. Car il reste quand même deux énormes plats de biscuits et un troisième énorme plat de sucreries variées… sans compter mes carrés oubliés! Mais bon, est-ce vraiment un surplus quand c’est peu périssable? Appelons ça un congé – pour moi! Et je devrais profiter de ce congé pâtissier pour quelques semaines, certain!

Biscuiterie du mardi (même si ça me tente paaaaas)

Petites meringues (4 blancs d’œuf – et j’ai bien réussi, cette fois, elles sont blanches-blanches; et j’ai appris que nos petites meringues sont, pour les anglophones, des meringue cookies! Je présume que pour eux, meringue, c’est la meringue qu’on trouve sur une tarte au citron), biscuits chocolat amer et caramel à la fleur de sel inspirés de cette recette (68), carrés de Rice Krispies des fêtes (deux fois un moule 9″x13″), carrés au dulce de leche (un moule carré – je pense en faire un second) – ah non, j’étais certaine d’avoir déjà écrit la recette ici quelque part, mais je ne la trouve pas! Arg! (Comme dit souvent mon fils, d’ailleurs.) Avec un peu de chance et d’effort, les biscottis seront aussi fait aujourd’hui.

Biscuiterie – la suite

La biscuiterie de Noël se poursuit; même qu’il ne reste qu’un biscuit à faire, qui attend (en rouleaux de pâte) au frigo, et que je suis rendue dans les autres bouchées sucrées qui vont remplir les trous des boîtes bien remplies de biscuits. Alors?

Biscuits aux brisures blanches, brisures bicolores et brisures de biscuits (93), biscuits aux graines de chanvre, de sésame et de chia, aux canneberges (100), fudge (64 petits carrés), carrés à la confiture tarte aux pommes (pas encore coupés), boules au rhum (84).

Les 5 projets restants (total de 19, donc) attendent parce qu’il me manque un ingrédient par recette, qu’il faudra se procurer.

Biscuiterie annuelle

J’ai rouvert la biscuiterie de Nowel hier avec 81 biscuits à l’orange et au zeste de citron, 75 biscuits double chocolat pour que mes enfants me laissent procéder au reste de mes projets biscuités, et 93 biscuits mystère, dont je vous réserve la surprise pour bientôt et qui vont, tout simplement, me faire gagner Nowel 2018 (comment ça, c’est pas un concours? Mauvais perdants, va!).

Du gros fun

Savez ce qui est suuuper agréable un dimanche soir par moins quinze? C’est quand la poignée de la porte d’entrée décide de… ne plus ouvrir de l’extérieur. (De l’intérieur, elle ouvre si on tourne d’un côté, pas de l’autre.) Le jeune homme revenu tard a dû faire le tour de la maison pour trouver âme qui… puisse lui ouvrir. Ce matin, revenant du poulailler avec une grosse cloche d’eau gelée, j’ai été plutôt étonnée de… m’être embarrée dehors! Alors aujourd’hui, vous pensez que c’est l’arbre de Nowel, la priorité? Ouan.

Bilinguisme pour tout-petit

Être parent d’un tout-petit bilingue, en 2018, ça veut dire, parfois… avoir dans la tête, en ver d’oreille, les DEUX versions, anglaise et française de la chanson-thème de la Pat’ Patrouille/Paw Patrol. Au secours!

T’es où?

Vu l’année de ma naissance, je suis d’une génération (ça voulait dire 33 ans avant, mais maintenant, quoi, 3?) qui n’a pas entièrement fait le saut vers la vie en ligne, qui s’est développée en douce tandis que nous devenions adultes. J’ai eu la chance d’avoir accès à Internet dès mes années de cégep, vers 1993 (quand on trouvait beaucoup de listes de livres de bibliothèques universitaires et que les moteurs de recherche s’appelaient tous crawler ou quelque chose d’arachnidique!). Alors tous ceux que j’ai connus quand j’étais jeune ne sont pas en ligne (d’autres sans doute ont préféré m’oublier, ha). Ou du moins pas super ouvertement. Alors R., tu as célébré un an de plus hier, et je ne sais pas où tu es, vivante ou morte, en Amérique ou au Moyen-Orient ou ailleurs (je ne me permets pas de limiter tes possibles, qui sont infinis). Mais je pense à toi, et pas juste le 24 novembre. Par curiosité bienveillante: j’espère que tu vas bien, que tu es comblée.

Vendredi sans achat+

Hier, c’était le jour sans achat, n’est-ce pas? (Vendredi noir? connais pas!) Eh bien j’y ai trouvé un autre super avantage: tous les sites, fabricants, distributeurs, détaillants, alouette qui m’ont envoyé des courriels de promotion (et qui ont suscité ma pitié, tellement ils ont eu l’air d’avoir besoin de clients)… ont été visités. Oui: pour supprimer mon nom de leurs listes d’abonnement. Ouf, ça fait déjà du bien!

On continue

Aujourd’hui, soupe aux pois aux légumes rôtis et à la citrouille. Avec mon beau bouillon d’hier, dégraissé? Non! Avec un jarret de porc! Et aussi, baguettes (la machine me prépare le mélange, moi je ferai lever et cuire). Je pense que le souper ne sera pas plus compliqué que ça. De toute façon les zozos carburent aux biscuits à la citrouille (j’en suis la première étonnée). Ah merde là j’oublie les meringues à faire: mes blancs d’oeufs re-température-de-la-piècent depuis tantôt. Ouille, congestion dans le four!

Productivité

Journée productive ici, comme j’en ai parfois. Une citrouille gigantesque, cuite au four en tiers (pas plus de place que ça dans mon grand four!), ses graines (presque deux tasses!) rôties et salées avec du cari. Une fois cuite et pelée, la citrouille m’a donné plus de 40 tasses de purée (dont 32 tasses au congélateur pour plus tard)! Un bouillon porc-poulet (tous les os que j’accumulais), filtré, qui refroidit. Un jambon haché pour des boulettes ce soir. Des pommes de terre en purée pour la même raison… et pour un autre soir aussi, et tant qu’à y être… des bonbons aux patates. Une miche de chala. Et toute la vaisselle pour tout ça, faite. Et il n’est pas encore 15h!

Plus tard:

Finalement j’ai fait 68 biscuits à la citrouille, mes boulettes de jambon — frites dans la pâte tempura, miam, et une purée de citrouille aux amandes (et re-la vaisselle). Et ma fille… aime les bonbons aux patates!