Tussilage, bis

Parfois, dans la vie, le secret c’est de diminuer ses attentes. Or ça, je sais le faire. Ainsi, je ne peux pas prétendre à la gloire, mais (voici mon attente diminuée, voyez comme je la minusculise!) je peux, assurément, affirmer avec raison que JE suis LA personne (non experte) qui vous parle le plus du tussilage (surtout en janvier, hein, avouez!).

Que voulez-vous, j’aime les fleurs sauvages très hâtives et bizarres de surcroît (la fleur pousse avant les feuilles, c’est bizarre, bon). Surtout en janvier (surtout quand j’ai un mètre de neige depuis deux mois; je m’ennuie de ce qui est dessous, voyez-vous…).

Oui, la fleur du tussilage a certainement un petit quelque chose du pissenlit…

Mais regardez ses feuilles: rien à voir!

Fanée, oui, la fleur rappelle encore le pissenlit, mais pas dans le détail.

Remarquez où elle pousse aussi: pas au milieu du gazon comme le pissenlit du mois qui suit.

Vous, je ne sais pas, mais moi, je commence à penser au jardin. Sérieusement. Et aux semis plus sérieusement encore. En fait, j’en suis au début d’une période très dangereuse: celle où j’oublie la canicule et les insectes annuels, celle où dans mon imagination notre énergie estivale est triplée (au moins!), celle où j’oublie les obligations du quotidien et le temps qu’elles prennent, celle où je planifie, rêve, prévois et… achète/commande des choses qu’il faudra bien planter/semer, entretenir et bichonner.

Hum. Je ne suis pas certaine que mes photos pleines de chaleur printanière vont m’aider à passer à travers!

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6 réponses à Tussilage, bis

  1. Chantal dit :

    J’adore le tussilage, mais je n’avais jamais réalisé que ces feuilles là étaient les siennes! Et pourtant, je me suis interrogée tout l’été sur l’identité des dites feuilles.
    Moi aussi, je suis dans le déni saisonnier versus les semences et mon énergie de l’été. Et comme je souhaite semer des fleurs l’été prochain, surtout des fleurs tinctoriales, j’ai la tête remplies de coréopsis et de pastel à pertes de vue. Dangereux ça…