Spasmes de givre

L’année est à peine entamée que déjà j’ai dû l’engueuler et lui faire des menaces. Mon petit site, mon blogue, mes Campagnonades ont été hackés, voyez-vous. Une belle intrusion avec une porte en arrière cachée quelque part. Je ne sais pas si c’est réglé encore, mais je me défends comme je peux, et heureusement avec de l’aide (pas autant d’aide qu’on l’aurait cru de mon hébergement, par contre, et ça, je vais devoir y voir). Des centaines de tentatives d’intrusion ici ont été bloquées… depuis hier en soirée (!).

Tirez leçon de ma mésaventure: faites une copie de sauvegarde de votre site dès aujourd’hui. Gardez à jour vos plugins et effacez les thèmes inutilisés. Et ces fameux plugins, demandez-vous bien s’ils valent le trouble qu’ils peuvent vous faire pleuvoir dessus. En tout cas moi je n’ai pas ce qu’il faut pour déterminer si une bébelle contient du code malicieux ou en fait bien plus que je ne lui demande, par des moyens détournés. Voilà pourquoi certaines fonctionnalités du site ont disparu (le journal horticole, les coeurs, les courriels envoyés, et les micro-billets qui me faisaient tant de bien sont partis à jamais, effacés par un clic de souris déterminé à faire cesser ces attaques). On verra ce qui pourra revenir et le temps que j’aurai à consacrer à ça.

En tout cas voilà pourquoi ma liste de lectures annuelle n’est pas encore en ligne et pourquoi je semble silencieuse. En parallèle je vis plusieurs choses qui me font, elles aussi, douter de mes convictions et de mes habitudes, donc tout est plutôt flou et tâtonnant.

Cette histoire d’intrusion informatique n’a sans doute rien de personnel. C’est un robot qui s’essaie. Sauf qu’un humain a programmé le robot. En tout cas, même si ce n’est pas moi qu’on vise, je trouve ça d’une bassesse immonde (envolé, le romantisme associé au mot hacker jadis! Maintenant je pense plutôt à des tortures cruelles que j’inflige en imagination avec plaisir), et tout ça ne fait rien pour m’aider à aimer davantage les humains (exclusion faite, évidemment, de certains!).

À part ça? J’ai mis à jour la section à propos du blogue. Elle est bien moins longue, et ça me convient mieux pour le moment. Pour la suite, j’attache ma tuque. Tenez-vous bien, on sait pas où on s’en va…

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4 réponses à Spasmes de givre

  1. Lyne Lavoie dit :

    Ici on est aux prises avec des appels silencieux(tu décroches et il n’y a personne sur la ligne) ou de faux appels de Google depuis quelques semaines.Résultats?On ne décroche plus quand ça sonne et on a dit aux gens de laisser un message pour qu’on les rappelles.Il faut dire qu’on n’a pas d’afficheur alors….On espère qu’à la longue ils vont finir par nous CÂLISSER la paix!Je te souhaite que ton problème se règle car je serais bien déçue de ne plus te lire!

    • Campagnarde dit :

      Ah tu sais ici… on a un afficheur. Mais si c’est Appel privé ou Confidentiel ou un code régional inconnu ou même un numéro pas connu? On ne répond pas nécessairement. Imagine si j’avais un cellulaire! Je le laisserais quelque part, oublié! C’est pas parce qu’on me sonne que je me sens impliquée, ha!

      Et depuis qu’on est ici, on a des tonnes de faux numéros très locaux. Soit les gens se trompent de piton souvent, soit on veut savoir si on y est. Eh ben oui on y est. Toujours ou presque! Et pire que ça: on n’a rien d’intéressant à voler hohoho! 🙂

      Mon problème va sûrement se régler avec l’aide qu’on m’offre maintenant. Quand, je sais pas, mais je vais passer par-dessus ma petite misantropie qui me décourage par moments. Suffira de mieux être protégée, moins insouciante/inconsciente, j’imagine. Prudence, prudence… soupir! 😉

  2. Lyne Lavoie dit :

    YÉÉÉÉÉ!Tu es revenue!Heureuse de ton retour!

    • Campagnarde dit :

      🙂 Il me reste pas mal de petits trucs à arranger, et ça se fera… en tmeps et lieu. Mais oui, de retour, et bien soulagée de l’être!