Si tu y mets la patte, et ronronron petit patapon…

(Tu auras du jambon, hé, pas du bâton! Qu’est-ce que c’est que ces comptines qui encouragent les mauvais traitements envers les animaux, aussi?) La peinture terminée sur les murs de la chambre du Coco, ne restait plus que la porte du placard (je dois être la seule Québécoise qui insiste pour dire que sa garde-robe est dans le placard, mais j’ai quand même raison). Je l’ai hissée sur de grosses boîtes pour la peindre. C’est donc dire que j’ai créé, d’un point de vue félin, une plateforme nouvelle, intriguante, fascinante, un endroit à visiter absolument, et deux fois plutôt qu’une. Moocah me l’a vite fait comprendre. Évidemment, le résultat est un chat aux pattes rouges… après lequel on court, qu’on attrappe et qu’on nettoie le mieux possible… pour ensuite retourner à la peinture, suivie du chat qui remonte aussitôt. C’est pour moi une tradition, née il y a quinze ans avec Milady (c’est donc une histoire de chats noirs, allez comprendre…): quand un chat participe au projet de peinture, il ne sert à rien de s’offusquer. Il vaut mieux comprendre que le félin a besoin, lui aussi, de s’exprimer, et l’encourager dans son exploration créatrice (croyez-moi, ça vaut mieux que de s’arracher les cheveux en essayant de gommer le résultat des papattes sur la peinture toute fraîche). Alors au lieu de tenter de réparer les traces de pas, je les souligne de mon mieux. On voit ici deux bouts de trajet du terrible Moocah, immortalisés à jamais. Ce n’était pas prévu, mais cette touche créative va de pair avec notre style de décoration: colorée et ludique. Comme quoi un chat, ça comprend tout!

Pour marque-pages : Permaliens.

Une réponse à Si tu y mets la patte, et ronronron petit patapon…

  1. Ping :Merle d’Amérique | Les campagnonades