Semis du potager 4.0: cette fois-ci ça y est, j’ai la piqûre!

Cette année, étrangement, malgré la présence de la puce, je donne beaucoup d’attention à mes semis chéris (sur la photo, du basilic feuille de laitue). Je me suis lancée dans les fleurs (gaillardes et coréopsis entre autres) et j’ai tenté de partir plusieurs semences anciennes. Attention, je ne parle pas de semences paysannes (même si j’ai commandé mes graines de tomates (et autres) chez Solana cette année!), mais bien de vieux sachets de semences empoussiérés qui ont déménagé avec nous au moins une fois et probablement plus que ça. Ajoutez un entreposage pas au sec, avec lumière, et vous comprendrez que j’ai pas un grand succès avec celles-là, mais bon hein, c’était justement un essai. Essai que d’ailleurs j’entends poursuivre, mais plus intensivement. C’est que j’ai mis en terre seulement quelques semences de chaque sachet, question de ne pas trop gaspiller de place au cas où ça fonctionnerait (les coléus c’est ben l’fun, mais si ça prend la place des tomates, je ne ris plus!). Car justement cette année, pour les semences de légumes et de fines herbes (semences plus récentes que poussiéreuses!), j’ai mis en terre peu de spécimens, et la nature m’a donné raison: le taux de germination frôle les 100%, et donc je n’ai pas eu à tuer les bébés en trop, car il n’y en avait pas, ha! Pour les semences archaïques, je devrai recommencer en me disant mettons-en, ça n’a rien à voir avec de l’onguent!

Ce printemps, je suis passée à deux tables de semis. L’une avec le tapis chauffant accueille les semences qui germent, et l’autre (sur la photo) les semis plus grands. J’ai déjà averti l’Homme (qui est mon grand technicien devant l’éternel): je peux facilement imaginer un avenir pas si éloigné dans lequel j’aurais plutôt besoin de tablettes superposées, car… on n’a pas de place pour les six tables que je remplirais si je le pouvais! Dans ma petite tête trottent aussi des idées de production à plus grande échelle, pour amis et… sympathisants (ha!). En attendant, y a la sauge qui attend d’être repiquée, suivant les tomates, le basilic et les piments, chacun dans leur contenant. Ça pousse, ça pousse!

Le potager 4.0 (déjà!) est déjà orné d’ail qui pousse vigoureusement (1,5 kilo planté par ma mère alors que j’étais enceinte… très beaucoup). Semés déjà aussi trois sortes de radis (germés déjà) et deux de laitues. Ah parce que je mets du temps à comprendre (voyez ce que c’est que l’autodidactitude…), mais je finis par y arriver: le temps pour au potager semer la laitue et les radis, c’est en avri! La livèche, la valériane et la menthe repoussent vertement (le reste je l’attend!). Les quelques plants que je comptais acheter au lieu de semer (j’en achète moins chaque année, youpi, mais vraiment mes semis de coriandre n’arrivaient pas à me convaincre qu’il suffiraient à la tâche! Et les poivrons que je ne voulais pas avoir au jardin cette année ont su me convaincre en caissette trois couleurs, que voulez-vous…) sont déjà achetés (je m’épate parfois!). Et… une haie se dessine doucement autour du potager, dont je devrai vous reparler!

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7 réponses à Semis du potager 4.0: cette fois-ci ça y est, j’ai la piqûre!

  1. Élise dit :

    Dis-moi, où trouves-tu tout ce temps? Est-ce que les jours ont plus de 24 heures dans ton coin de pays? S’il te plaît, dis-moi tout!

    • vieux bandit dit :

      J’en manque partout et tout le temps, du temps! Je m’occupe des semis quand je peux, à coups de 10-15 minutes, ou pendant que l’Homme promène le chien, la puce bien emmitoufflée dans sa poussette, qu’il la nourrit ou qu’elle dort, etc. C’est chaque fois une gageure: serai-je appelée à la rescousse? Peu souvent!

      J’avance, tu sais, mais la vaisselle est pas faite, les lessives ne concernent que la petite, le pouelle roule sur le sol et s’accumule dans les coins, les solutions barrières pour enfant presque explorant ne sont pas trouvées (donc loin d’être installées), et le boulot, c’est aussi tout le temps, chaque jour, bouchant otus les coins. Sans l’Homme et son horaire allégé, je n’y arriverais juste pas. (D’ailleurs quand il plante mes achats et réalise mes plans sur le terrain, ça complique mes tâches… mais je ne peux pas me plaindre!) Donc… il faut (ou plutôt faudra bientôt) trouver de meilleures solutions. Dis donc, t’as pas une super cuisinière en formation chez vous? Je l’emprunterais bien!

  2. lyne dit :

    Cette année je n’ai parti que des semis de tomates.
    J’en ai 13 variétés.
    Surtout des italiennes et des cerises de toutes les couleurs.
    Et au jardin il y aura seulement des oignons,des carottes de toutes les couleurs et des haricots plats grimpants.
    Pour le reste je ferai affaire avec un fermier de famille.
    En passant,le plant de tomates cerises rentré dans la véranda l’automne passé en est à sa 3e génération de tomates et elles sont délicieuses!!!
    Et j’ai remarqué la semaine dernière que 2 nouvelles tiges sont sorties et portent des embryons de fleurs!!!Ça bien l’air qu’il va revoir le soleil de l’extérieur!

    • vieux bandit dit :

      J’ai parti 5 variétés de tomates (et j’ai oublié les cerises rouges mais je m’en suis fait offrir deux plants!), et j’aurai encore trop de plants… Je finis toujours par remplir toute la salle à manger de tomates vertes au début octobre, môzusse! Combien de plants de chaque variété tu sèmes et plantes? (J’ai semé 8 graines de chaque variété, ce qui a donné un total germé de 38, et j’en ai donné 8. M’en restera encore 30+2… c’est comme trop! (Parce que pour canner, c’est plus facile de les acheter: les miennes ne sont jamais toutes prêtes en même temps, alors…))

      Vraiment génial, ton plant de tomates vivace! 🙂

  3. lyne dit :

    J’ai,pour le moment ,48 plants mais je compte en donner env.15 à ma voisine et 2 ou 3 à l’amie qui m’a donné mon fameux plant de tomates qui ne veux pas mourir!
    Comme je fais surtout des tomates confites que je congèle et que le reste fini en tomates congelées rondes peu m’importe leur périodes de maturité.Je le fais au fur et à mesure.

  4. veith dit :

    Hélène,
    Bravo.Depuis trois ans je sème trois variétés de tomates archaïques qu’une amie m’avait données.Cette année,j’ai essayé directement dans le compost de mon cru.Malheureusement…Seulement 5 à 10% de graines ont germé.
    Je vais essayer de récupérer au maximum en fin de saison.Le printemps prochain je « repartirai avec plus de précautions:humus,couette….
    Merci pour ton expérience partagée
    jeepe

    • vieux bandit dit :

      Oh, directement dans le compost? Faut qu’il soit très mûr alors. L’an passé j’ai repiqué mes plants (semis d’intérieur) dans du compost mûr (je le croyais prêt) et ils ont eu de la difficulté au départ. Je pense que c’était trop pour eux. Mais ils s’en s’ont remis!

      Merci d’être passé! 🙂