Rôti de palette

Il paraît que le rôti de palette est une coupe de viande économique, parfaite pour les temps de récession (!). Bon. Moi… je n’y connais pas grand-chose en morceaux de viande. C’est un peu comme le vin, hein: je peux dire si j’aime ou pas, mais parler, comme dans l’article en lien, de la noblesse de la chose? Allons donc. Y a des gens qui ont l’alimentation snobinarde, mais moi pas. Aussi, si je vous reçois avec un morceau considéré poche, vous m’excuserez: je plaide l’ignorance. Et c’est là une ignorance qui ne m’embête pas. Au contraire: j’en tire parti! Eh oui: une nouvelle boucherie a ouvert ses portes non loin (devant un supermarché énorme (pour ici, on s’entend) qui vient d’être rénové… alors bonne chance au boucher, qu’on va encourager!), et on y offre des… comment dire… trousses de viande familiales? Ensembles? Regroupements? Troupeaux? M’enfin, l’Homme est revenu avec une caisse pleine de viande! (C’est le chien qui se croyait au paradis!) Rôtis, côtelettes de porc, saucisses, steaks, il y avait là-dedans de quoi ne plus acheter de viande pendant des mois! (Génial!) Alors voilà: moi qui ne connais rien aux coupes de viande, je n’ai plus à les connaître pour les choisir. Je laisse le boucher choisir, et ensuite je trouve quoi faire avec ce qu’il me remet!

Cette semaine, c’était donc le fameux rôti de palette. Google à la rescousse, et c’est cette recette qui a été l’heureuse élue (mais moi je vais vous la simplifier, héhé!). Si je comprends bien, l’important c’est la papillotte. Alors allez-y avec deux épaisseurs de papier d’aluminium dessous et deux dessus, et ensuite assurez-vous de bien refermer le tout hermétiquement. Et la cuisson prend quatre heures, alors pour les repas de dernière minute, regardez ailleurs!

Préchauffer le four à 250 degrés Farenheit. Mélanger 30 ml de moutarde de Dijon (j’en ai mis plutôt 60…) et deux gousses d’ail hachées. Badigeonner le rôti de tous les côtés. Verser un filet de sauce soya par-dessus. Saupoudrer (toujours des deux côtés) du contenu d’une enveloppe de soupe à l’oignon, et ajouter 60 ml de vin rouge. Bien fermer la papillotte et la déposer sur une plaque à biscuits. Enfourner.

Évidemment, j’ai mis plus de vin que requis. Et comme la cuisson prend quatre heures (pour un résultat qui fond dans la bouche et une sauce épaisse et savoureuse) et que la bouteille était déjà ouverte… eh bien je vous recommande cette recette un jour de fin de semaine!