Potager, deuxième partie

Le petit potager carré ayant bien démarré, il fallait s’occuper du plus grand, rectangulaire celui-là. Plus grand… et négligé depuis plus longtemps. Le chiendent s’y était bien, très bien installé. (On parle toujours de mauvaises herbes, mais j’ai beaucoup de difficulté avec cette expression, car elle adopte un point de vue moral pour décrire une plante. Or une plante n’est ni bonne ni mauvaise, elle est et vit sa vie végétale, c’est tout. Allons pour indésirable ou envahissante, puique c’est vrai, et délaissons cette idée chrétienne du bien et du mal, si vous voulez bien. Vous constaterez d’ailleurs que ce n’est pas moi qui ai sué et peiné, ce qui me permet de garder une distance enviable avec mon sujet!). J’ai fait appel à l’Homme, qui se proposait de régler le problème à la seule sueur de son front. Oh que non, mon Homme! Je te réserve bien d’autres projets, tu dois garder ton énergie! Louons un rotoculteur (aussi appelé motoculteur)!

C’est une bonne idée, n’est-ce pas? Oh que oui. Hmm. Enfin. Première nouvelle, l’appareil dont nous avons vraiment besoin, qui pourrait détruire le chiendent et ses racines, ne pourra pas prendre place dans notre voiture (une Mazda 3 sport, tout de même!). Pas grave monsieur, suffit de louer aussi la remorque! Ouais. Sauf que nous avons eu la voiture au mois d’octobre, quand nous habitions en ville. Sage campeuse, j’ai fait ajouter un porte-bagage de toît, assez cher merci, pour ne pas égratigner le toît de la voiture. Jamais je n’ai pensé qu’il nous faudrait aussi faire installer un dispositif d’attelage de remorque (la fameuse boule, vous voyez?)! Tiens, ils peuvent livrer. Mais pas aujourd’hui… et c’est aujourd’hui ou jamais! L’Homme part donc chercher un modèle de rotoculteur plus petit, qui fittera dans le char (à ce moment-là de notre journée, laissons faire le bon français!).

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Fort utile, le petit machinculteur… une fois que l’homme a eu, à la pelle, enlevé carré par carré de chiendent (les carrés ont été depuis réutilisés pour rétrécir l’ancien rond de feu, que je ne veux pas voir là où il se trouve). La photo ci-dessus a été prise à la demande de mon Homme, qui voulait que vous compreniez bien l’épaisseur… de la tâche! Pour vous donner une idée de sa durée, je devrais répéter l’image pendant tout un après-midi. Une fois le chiendent disparu, l’Homme a rotoculté tout le rectangle du potager, y a apporté de la terre noire (du monticule et avec la rutilante brouette), puis a rotoculté le tout à nouveau. Fatigué, il a remballé l’outil et l’a rapporté à nos gentils locateurs (qui risquent de bien nous connaître bientôt). Le grand potager était prêt pour la troisième étape, la plantation.

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6 réponses à Potager, deuxième partie

  1. Méchante job ça! 🙂 Le chiendent, j’ai peu de misère à l’appeler « Mauvaise herbe »! haha! Ça fait juste de bien en-dedans de penser qu’elle est MAUVAISE et nous BONS de l’arracher ainsi! haha!

    Tiens, je devrais aussi mettre des photos de mon minuscule jardin… 🙂

    • vieux bandit dit :

      Oui, méchante job!

      Ben moi tu vois, le chiendent je trouve ça plus joli que du gazon (je déteste le concept de pelouse, et j’y reviendrai en long et en large!), et j’ai de la misère à croire qu’il peut être bon de ne pas laisser la nature reprendre ses droits. Oui bon hein faut manger quand même! 😉
      (Le truc, bien sûr, c’est de s’occuper du jardin quand il le faut, pas d’acheter un terrain laissé en friche pendant quelques années!)

      Oui, des photos! Jardiniers, unissons-nous!

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