Pas l’automne, mais…

Je le sais que je suis gossante avec ça, mais ça m’énerve qu’on associe rentrée scolaire et automne. La rentrée n’est qu’un moment choisi de manière plutôt arbitraire, qui prive les enfants du plus beau mois de l’été, bien souvent! Et cet été, c’est vraiment le cas chez nous: après des mois de pluie et de fraîcheur, on a enfin un peu de chaleur, et les cosmos ouvrent maintenant — oui, presque mi-septembre! D’ailleur regardez, c’est bien encore l’été:
Ah mais… faut regarder vers le haut, hein, j’avoue…
Y a comme des érables qui ont pris de l’avance, là. Si si, de l’avance! J’insiste!
Bon, d’accord… cette lumière-là, foi de photographe, commence à sentir l’automne:
C’est magnifique, l’automne. J’adore l’automne. C’est juste que… j’aurais bien aimé me baigner cet été. Enfourcher mon vélo. Zoup, le temps a filé entre mes doigts, de projet en bambin, de rénovation en fillette. Pourtant ce temps se mesure. Tango a plus de quatorze ans et demi, et il a de plus en plus de difficultés. Esteban aussi a pris un coup de vieux terrible. C’est… pas facile.
Après les déluges du printemps et les déluges de l’été… cette année, jamais la forêt ne s’est asséchée. À la moindre ondée, tout redevient boue. La montagne derrière est encore saturée, gorgée d’eau. C’est la première fois qu’on voit ça ici en neuf étés.
J’ai beau m’accrocher, les signes ne trompent pas, et les érables essaient de me faire voir que la saison achève.
Même les chênes commencent à s’y mettre… et comment ne pas croire un chêne, dites-moi…

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