Pain, pâte, pizza…

Ces temps-ci, le pain chez nous est plus souvent fait à la machine. Bon, hein, c’est quand même moi qui le prépare, mais c’est elle qui mélange, pétrit et cuit. La raison est bien simple et s’appelle Marc-Henri! Mon ptiminou en est rendu à presque marcher, ce qui pour lui se traduit en volonté constante et acharnée d’être dans les bras de maman (ça va plus vite pour se déplacer!) et de se raidir les pattes dès que je veux l’assoir quelque part (ça va pas non?!). Et pourtant c’est de pain sans pétrissage que je veux parler! Quand j’ai commencé la chose, j’étais super contente de pouvoir faire beaucoup de pâte à la fois, pour la laisser au réfrigérateur et en prendre une boule chaque fois qu’on avait besoin d’un pain. C’est très pratique, j’avoue, mais pas pour tout le monde ni à tout moment.
Ces temps-ci, donc, la pâte à pain sans pétrissage, je la fais par recette simple au lieu de double, sans la réfrigérer. Je la fais lever dans un grand bol métallique couvert, que je place devant une bouche de chauffage. La recette, encore? C’est facile: 3 tasses d’eau, 3 fois ma demi-cuiller à soupe de gros sel et la même chose de levure (donc 1,5 cuiller à soupe de sel et de levure), et 6,5 tasses de farine — le tout mélangé au batteur sur socle avec crochet pétrisseur. Ça me donne de quoi faire 3 pains ou, en réalité, 3 pizzas moyennes. Trois, ai-je dit? Ça pourrait être 4. Récemment, j’ai fait une pâte qui n’avait pas assez levé à mon goût avant l’heure du souper (il faisait trop frais, j’imagine, et ma levure était moins que récente), et je l’ai laissée là toute la nuit. Le lendemain elle était magnifique et j’en ai tiré 4 pizzas au lieu de 3!
Mais là, 4 pizzas… pour 5 personnes dont une n’a qu’un an et 6 dents, c’est trop! Alors quoi? Alors… j’ai fait les deux pizzas habituelles pour le souper (et le lunch du lendemain, youpi!), et pendant qu’on mangeait, j’ai mis au four (450F ou même 425F) les deux autres croûtes, toutes nues — 10 minutes suffisent dans ce cas, puisqu’on prévoit les recuire une fois garnies. Une fois refroidies, elles ont été congelées, bien emballées. Je me suis dit que la prochaine fois qu’on mangerait de la pizza, il me suffirait de dégeler les croûtes pour les utiliser. Et c’est une possibilité réelle, mais… ce n’est pas arrivé! Parce que ces croûtes-là sont plutôt devenues, une fois dégelées… du pain à l’ail!

Depuis ce temps, quand on mange de la pizza, je fais cuire une troisième croûte (ça pourrait être deux de plus si je faisais des pizzas à croûte plus mince)… et je prévois un repas avec du pain à l’ail pour le lendemain ou le surlendemain. Et jusqu’à présent… personne ici ne s’est plaint! Et moi je suis contente — j’ai compris que la recette de base pouvait être encore plus polyvalente quand je laissais tomber l’instruction de la garder au réfrigérateur en grande quantité. Comem ça, je l’adapte à notre réalité qui change souvent.

Taggé , , , , , , .Mettre en favori le Permaliens.

Les commentaires sont fermés.