Moi j’ai tout ce qu’il me faut (mon chien m’aime)

J’ai toujours pensé qu’il est inhumain de faire vivre un gros chien ailleurs qu’à la campagne, et toujours cru qu’il était insensé de vivre à la campagne sans (gros) chien. C’était comme ça, une de ces lois de l’existence banditienne. Eh bien j’avais raison, du moins pour moi, mon chien et ma campagne, mais je ne savais pas pourquoi! Maintenant, j’en sais un peu plus: sans chien, je vivrais ici comme en ville pendant une bonne partie de l’année, c’est-à-dire presque exclusivement à l’intérieur. Ce serait infiniment dommage! Avec Tango, tout a changé: je sors quelques fois chaque jour, et l’une de ces sorties est une longue et magnifique promenade. Rien ne peut changer ça, ni blizzard ni fatigue (il suffit de ne pas se poser la question, je vous assure)! Mieux encore: j’ai trouvé là un être qui aime la neige… peut-être encore plus que moi! Tango n’a plus trouvé d’eau liquide où plonger depuis le 4 décembre, mais qu’à cela ne tienne, il tire profit de toute l’eau solide qui embellit son paradis. Honnêtement, par une belle matinée de l’hiver 2008-2009, quand le thermomètre affichait plus de vingt degrés sous zéro… rien (RIEN, m’entendez-vous?!) ne m’aurait fait quitter l’appartement (plus de bouffe? Mangeons les biscuits soda! Ensuite?Il reste celle des chats!). Maintenant? Je me demande quoi mettre sous ma salopette pour ne pas geler, et je sais qu’à cette température, mon pauvre système cardiovasculaire aura besoin d’y aller mollo. C’est tout. Vêtements, sac à caca, demi-pomme, laisse (autour de mon cou… car je promène maintenant le toutou en liberté), appareil-photo, bâton de marche. Tango? Let’s go!

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15 réponses à Moi j’ai tout ce qu’il me faut (mon chien m’aime)

    • vieux bandit dit :

      🙂
      Ouin hein? J’essayais de nous prendre de face parce que Tango avait un « pinch » de neige très distingué: je ne savais pas qu’il tentait de me donner des bisous! (Oui, il connaît la commande « donne un bec »!)

  1. Je seconde la pensée banditienne. J’adore les gros chiens, mais j’en aurais jamais, ici dans ma petite banlieue.

    Quand je vois mon cousin avec son gros Labrador dans son appartement à Montréal, ça me désole un peu, pas mal, pour le chien.

    Ceci dit, nous commençons tout de même à songer à notre « moyen » chien. Les enfants en rêvent (et moi aussi).

    • vieux bandit dit :

      Tout est possible, en fait, mais pour avoir un chien qui a beaucoup d’énergie en appartement, il faut lui faire dépenser beaucoup d’énergie et peu de gens en sont capables. C’est tout un engagement.

      Mais même un chien petit ou moyen doit être promené longuement chaque jour, et je ne saurais trop te recommander les livres (et l’émission, mais les livres d’abord) de Cesar Millan. Surtout avec des enfants (et à l’âge qu’ont les tiens, c’est génial, ils pourront tout comprendre et bien agir avec le chien! ça c’est une belle leçon pour toute la vie!): il faut que tout se passe bien et que vous sachiez tous quoi faire comment pour que le chien soit heureux et que donc vous puissiez l’être avec lui. C’est un gros investissement (qui doit être fait par tous les membres de la famille, c’est essentiel!), mais qui rapporte au centuple. Avec un demi-investissement, par contre, on récolte beaucoup de soucis!

  2. Un sacacaca en campagne ?

    C’est pour te réchauffer les doigts ?

    • vieux bandit dit :

      À ce que je sache, le Eukanuba transformé ne devient pas un engrais bénéfique (si c’est le cas, faut me le dire, je lance une petite entreprise…)… je ramasse, campagne, pas campagne, dans un sac biodégradable. Surtout que le contenu du sac est une missive et que mon Tango veut laisser ses petits « coucous » devant tous les copains, et je ne crois pas que mes « voisins » apprécieraient!

      Et pis y a les propriétaires de chevaux qui m’ont laissé une lettre d’amour odorante devant ma boîte à lettre, et j’aurais bien aimé qu’ils ramassent (lire: soient aussi civilisés que moi, question que je me mette pas deux pieds dans le caca!).

      Et pis à la quantité de chiens qui vivent ici, me semble que tout le coin sentirait la merde si on ne ramassait pas. Y a déjà tous les trésors laissés par les zanimos sauvages.

      Chez nous, au printemps, on pourra encore respirer par le nez!

      • Ouin c’est songé ça.

        Pis ici à Mourial, tant qu’à se péter la gueule sur les trottoirs, aussi bien pas se péter la gueule dans l’Eukanuba de seconde « main ».

        🙂

        • vieux bandit dit :

          Ah mais remarque… faudrait tester les qualités antidérapantes de la chose. Même gelée, une pomme de route canine fait probablement moins mal qu’un bout de troittoir glacé! (Remarque aussi que je suis tombée sur un chemin de terre glacé, et c’était pas beaucoup plus moelleux qu’un trottoir!)

          • Ma réponse serait trop délirante.

            Ce serait excusable, vu que que je travaille sur un site qui a l’air d’un hostie de gros bol de Froot Loops depuis trop longtemps, mais tu n’as pas besoin de ça.

            J’irai voir un thérapeute, début janvier.

            • vieux bandit dit :

              Niaise pas, va directement voir un psychiatre 😉

              • Ha non alors ! Pas encore le psy, et surtout pas avant les Fêtes.

                J’ai 47 ans, et je veux un dixième Noël en liberté cette année, SVP.

                J’irai donc pour une version auto-modérée.

                ===
                En campagne, quand on se pète le bassin sur un chemin de terre, y’a les arbres pour nous entendre hurler.

                En ville, c’est des gens qui vont passer à coté, vu qu’ils peuvent se déplacer, contrairement aux arbres. Si il en a un (humain) pas encore en train de parler dans sa cellulite, il va composer 911, en volant ton portefeuille.

                Pis arrivé à l’urgence, bin t’a pus de portefeuille, donc pus de carte soleil. Donc on te rejette sur le trottoir.

                C’est ça le recyclage.

                ===

                Passes de belles Fêtes, ma thérapeute gratis. 🙂

                Merci ça fait du bien d’en parler.

                Faudrait peut être que j’adopte un chien pour me sortir plus souvent.

                • vieux bandit dit :

                  Je t’en souhaite même un onzième, Noël en liberté! 😉

                  Tu marquerais un point, mais j’ai pas pu confirmer: en effet, qui sait si les arbres m’auraient piqué mon portefeuille, puisque je le laisse à la maison? (Y a comme pas trop de boutiques dans le bois… ni de barmans pour me « carter » (et ainsi obtenir mon dévouement éternel, parce que j’ai vraiment pas l’air de 17 ans…)).

                  Ceci dit, l’autre jour avec Tango on a croisé un fou. Oui, un fou. Parce que je connais ce chemin depuis 1975 alors on peut pas venir me dire à quelle vitesse il est intelligent d’y rouler: je le sais! (Lentement, bordel, le chemin est tout de côtes et de tournants, de pierres, de glace et de trous!) Alors le fou nous a frôlés, et là je me suis mise à penser… Imaginons que le fou me frappe (mais bon hein c’est mon imagination, alors Tango lui est tout correct et s’enfuit vite vite chez son ami le plus proche, j’ai nommé (et je n’invente pas du tout) Monsieur Le Chien (j’te jure! C’est un grand lab noir super gentil!)) et que j’en meurre sur le coup. Ben le fou, il a qu’à me balancer de l’autre côté du banc de neige, et mon Homme ne me retrouvera (enfin ce qui restera) qu’au printemps! Cellulite ou pas, je suis cuite! Et pis si je n’en meurs pas… j’ai laissé mon porte-feuille chez moi, donc même avec cellulite et 911 (et ajoutons ici que l’attente dépasserait un tout petit peu légèrement celle de mourial), je me retrouverais sur le trottoir, mais à l’hôpital le plus proche, c’est-à-dire vraiment loin de chez moi!

                  C’est pas du recyclage, ça monsieur: c’est la naissance d’une psychose! Moi je bouge pu d’icitte!

                  ===

                  Bonnes fêtes chez vous, m’sieur le canneux! Moi je vacancionne du boulot, mais pas des campagnonades, ça non! 🙂

                  Et pis tu rigoles, mais justement, la plupart des gens se font promener par leur chien, et non l’inverse. Après, ils se demandent pourquoi ils ont des problèmes. Tsé… à cause du chien. Ha!

                  • Bion ben je te demandes pas de promesse, je fais juste suggérer.

                    Si un jour il fait frette à pas mettre un chien dehors, regardes des épisodes de la série Lassie avec Tango.

                    Comme ça si tu te casses un os, en pleine forêt, Tango ira chercher du secours, puis ira chercher ton portefeuille chez-toi, pour arriver en même temps que l’ambulance, puis ensuite il ira pisser sur tous les arbres qui auront refusé de t’aider.

                    Bon sont où mes pilules ?

                    • vieux bandit dit :

                      Je sais pas, mais quand tu les trouves, tu m’en refiles une couple? 🙂

                      Tu sauras que Tango aime beaucoup écouter Cesar. M’enfin, il aime beaucoup ronfler devant…

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