Malade

Avant-hier, votre campagnarde a commencé à sentir les ganglions de son cou enfler. Merde. Mais ça pouvait encore passer, puisque après tout je n’ai eu ni rhume ni grippe depuis ma dernière bronchite il y a quatre ans (la pire je crois, mais bon, pour moi une bronchite c’est toujours l’enfer parce que j’ai une phobie mortelle de manquer d’air, alors en bronchite je panique, et imaginez le beau résultat…). Hier matin… oh-oh. Toux, mal de gorge, cerveau dans la brume (et ça, ça me fait paniquer aussi, parce que j’ai besoin de tout mon esprit pour travailler! Congé de maladie? Pardon? Je ne comprends pas le concept!), étourdissements, nausées… Bordel. Toute la journée, tisanes et gargarismes. Imaginez, j’ai été jusqu’à prendre des comprimés d’ibuprofène, moi qui ne touche plus à rien depuis le traitement de canal de l’enfer (antibios avant qui m’ont détruit la flore intestinale, et analgésiques après qui ont bousillé mon estomac, bravo, sans parler de la douleur restée plusieurs mois même si mon dentiste me disait que c’était impossible…)! Ne trouvant plus le fameux Guide autosoins (sachant pertinemment l’avoir recyclé… je ne suis pas très zélée quand on me donne des ordres…), je l’ai consulté en ligne, et me suis trouvée incapable de déterminer si j’avais un rhume ou une grippe, ayant des symptômes des deux! (La douleur au cou de la vilaine grippe? Euh… je l’ai depuis trois semaines! C’est le travail, madame, pas un virus!) Hier soir, je me suis endormie pendant le hockey (j’avais sommeil dès 20 heures et j’ai tenté de rester éveillée, sauf que mon corps a un très très bon instinct de survie et que quand je ne l’écoute pas il actionne l’interrupteur et je zzzzzzzzzzzzz), et couchée dès que l’Homme m’a appris la victoire (j’étais plutôt confuse, puis zzzzzz).

Ce matin? Mon cerveau est de retour, sans brouillard. J’ai la gorge qui pique un peu, sans plus. Ouf! Je crois que mon isolement récent m’a mise à risque pour tous les petits virus méchants: je vois si peu de gens que quand j’ai été dans la foule à Amazone, j’ai pris un risque sans y penser. Je m’en tire bien! (Si demain je n’ai plus rien, pourrai-je même appeler ça un rhume?) Surtout que j’ai renouvelé mon amour du thé! Et même si hier j’avais uniquement le goût de gémir et de me plaindre, je savais en le faisant que je ne vivais pas une grande tragédie, que c’était plutôt l’absence du moindre inconfort grippal dans les dernières années qui rendait mon mal, proportionnellement, si terrible (côté douleurs autres, c’est une autre histoire et il faut maintenant que j’aie vraiment, mais alors là vraiment mal avant de dire que j’ai mal!). Bonne fin de semaine à tous. Moi je retourne à mes textes qui me semblent maintenant aussi logiques et précis qu’il se doit (re-ouf!). Ah oui, et je garde un oeil sur mon hypocondrie galopante!

MISE À JOUR LUNDI: je ne suis pas morte! J’ai passé samedi à dormir et à gémir et dimanche à aller mieux sous une température de mi-été étonnante (oui, Tango s’est jeté allègrement dans l’étang un 8 novembre!). Je me remets, mais je risque de faire relâche aujourd’hui. De retour trrrès bientôt!

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13 réponses à Malade

  1. Etolane dit :

    oh! Non! J’espère que tu vas encore mieux. As-tu eu de la fièvre? Au moins la température douce est bonne pour le moral! 😀

    • vieux bandit dit :

      Ah ben là j’en ai une bonne… Notre thermomètre faisait des siennes et prétendait que j’avais la température d’un lézard. J’ai envoyé mon fidèle et preu compagnon acheter une nouvelle pile. Rien n’y fait: je suis une campagnarde lézarde!

      (Mais côté sensations, je dirais non, pas de fièvre. Peut-être un peu samedi, mais qui sait, avec une couverture, un feu dans le poêle et des tisanes…!) T’en fais pas, je survis! J’en suis à devoir me rappeler que je suis malade pour ne pas perdre patience contre mon cerveau et mes doigts que je trouve lents, mais lents!

  2. Etolane dit :

    M’zelle Soleil est aussi malade, elle n’en est pas pour autant déprimée de rester à la maison! Ferais-tu de la sous-fièvre? Cela arrive parfois à Lilou. J’ai aussi changé les piles une fois avant de comprendre qu’elle faisait de la sous-fièvre! Si cela dure, il faut prendre cela autant au sérieux que de la vraie fièvre… Moi aussi je suis lente cette semaine avec ma mini miss à demeure 😀 Prends soin de toi…

    • vieux bandit dit :

      J’avais jamais entendu parler de ça, la sous fièvre! Je dirais non, juste parce que le thermomètre me donne le même résultat que l’an dernier (!), mais… mais mon truc semble dériver vers les bronches. Et ça me rend furieuse. L’idée d’aller perdre des heures de ma vie (de travail!) pour attendre qu’un médecin me prescrive des antibiotiques m’écoeure, mais m’écoeure! Me semble que trois minutes avec un pharmacien suffiraientt, c’est pas comme si j’ai un truc étrange ou difficile à diagnostiquer. Ça va finir comme ça a toujours fini: avec des antibiotiques et une ou deux pompes, que je trouverai absolument inutiles (probablement faute de comprendre comment les utiliser comme du monde, et pourtant j’ai eu de nombreuses expériences), le tout coûtant cher merci. Mais comme je vais finir à la pharmacie de toute façon, bordel, est-ce que je ne pourrais pas y commencer aussi et tout régler? Je ne comprends pas qu’on n’ait pas un système plus logique. L’idée d’aller m’enfermer pendant des heures dans une salle d’attente avec des gens atteints de pleins de trucs contagieux, me semble que c’est pas l’idée du sisècle! Et moi qui peux lire douze heures d’affilée, dans une salle d’attente en général je finis par somnoler tant c’est plate et emmerdant. J’enrage.

  3. Bob August dit :

    J’ai eu sensiblement la même chose lors de mon court séjour à Québec en octobre. Finalement, tout va bien mais j’ai eu des symptômes pendant près de 4 semaines !!! Mais il s’agissait d’un rhume, je suis formel. Juste un «drôle de rhume».

    • vieux bandit dit :

      J’en suis à me dire « infection », sans pouvoir en dire plus. J’ai craint l’amygdalite, mais là on dirait que ça descend, alors je crains la bronchite. Mais oui, c’est « drôle »: un jour sur le derrière, un jour correct… Hier? Tout allait bien, jusqu’en soirée, et là ça n’allait plus du tout. Au début pas de congestion, et là ça commence. Demain, peut-être des bubons! (Je fais de l’hypochondrie bubonique: toute maladie, surtout les imaginaires, chez moi est bubonique. Je ne peux pas l’expliquer, mais ça m’aide à moins capoter!)

  4. Pauvre tit poux !

    Je puis suggérer un remède de grand mère que m’a relayé mon frère qui est un ex urgentologue, maintenant aux soins intensifs avant qu’il ne vire fou ?

    Des oignons crus. 1 moyen par jour, de préférence le matin (oui oui) dès que les grands glions s’enflent la tête.

    Les grands glions font partie du système lymphatique, l’équivalent de l’armée canadienne qui n’est pas en Afghanistan. Dès qu’ils s’enflent la tête, c’est qu’ils luttent contre un envahisseur. C’est un signal d’alarme contre un bombardement.

    Dès que le bombardement débute, il y a des dommages. Le feu est pogné dans chaque bâtiment de la ville de la campagnarde que tu est. Les globules blancs (pompiers) ne fournissent plus.

    Il leur faut de la pluie. La meilleure pluie, c’est les oignons.

    Les beubittes font le gros party dans ton intestin grêle. Avec les oignons, tu casses le party.

    Mon cher Bandit, je n’aurais pas pris la peine de t’écrire ces niaiseries si ce n’était pas des niaiseries sérieuses.

    Mais je suis en retard. Il faut une pluie d’oignon pour trois ou quatre jours immédiatement après l’alerte.

    Câlin internoux

    • vieux bandit dit :

      Cher Cannoux,

      Ah que je le savais que je ne les aimais pas, ces grands glions! L’armée canadienne dans ma gorge: l’enfer! (Mais les pompiers dans le sang, ça… ouiiii!)

      Les oignons, j’aime ça. Crus, à ce point-là, pas sûre, mais prête à tout! Manger le matin, par contre… moins évident! Mais je note, je note!

      Et merci!

      • Ça passe assez bien en rondelles sur des tranches de pain frettes pis molles, beurrées de beurre de pinotes, avec du liquide. Les toasts sont trop râpeuses pour les gargotons en bataille.

        Pour le social, j’imagine que c’est déjà entre parenthèses.

        Encore quelques mots.

        L’ail est préventif, mais l’oignon convient mieux pour les contre attaques.

        • vieux bandit dit :

          Euh… l’idée de manger tout court le matin est problématique, alors me rajoute ni pain ni beurre de quoi que ce soit s’il te plaît!!

          (Dommage, pour l’ail… mais j’avais deviné: à la quantité que j’avale… ouin.)

          (sôcial), effectivement!

          • Je le sais tu moi ?

            Un smoothie, banane, fraise, oignon ?

            Mais le moyen le plus rapide de finir une guerre, sans effort, c’est la défaite.

            • vieux bandit dit :

              Un smoothie juste oignon, ça va faire! 🙂

              La guerre du déjeuner, je ne veux pas la faire. La guerre aux grands glions, je dois la gagner!

              (Et pis si c’est pas une belle excuse pour faire une soupe à l’oignon, ça… tiens tiens!)

              Mais là, t’es vraiment en retard! Pars! 😉

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