Les jeux sont faits

Mes semences sont commandées pour 2022 (ne tardez pas: j’ai l’impression que la demande sera aussi forte cette année que depuis le début de la pandémie). Il y aura du changement dans mes potagers : moins de légumes (pour une famille moins nombreuse, dont la mère travaille beaucoup, et parce qu’on a aussi un panier de légumes bio de la fin du printemps à l’automne), plus de fleurs. Et hautes, ces fleurs: zinnias, verveine, cléomes, pieds d’alouette, eucalyptus, cosmos qui sent le chocolat…! J’ai l’intention de me promener, chez moi, entre des haies de fleurs où bourdonnent les pollinisateurs. D’offrir des bouquets, si les chatolescents m’empêchent d’en avoir dans la maison (mon petit doigt me dit que…).

Côté fruits, je me réessaie avec des melons (dont un à chair orangée) et melons d’eau (et moins de courges): en ayant moins de semis intérieurs, je devrais pouvoir les bichonner cette année. Et côté vivaces, j’ajouterai des groseilles et deux sureaux, en plus des kiwis dont je rêve depuis 13 ans (parfois faut cesser de rêver). Et du gingembre sauvage. Et un rosier grimpant! Je sais déjà où iront la majorité des plants… mais pas les deux sureaux. J’ai le temps. Et évidemment que j’ai ajouté trois cultivars de tomates; des italiennes, entre autres, parce que c’est à elles que va la préférence de ma fille.

Je vais faire comme l’an passé et démarrer des pommes de terre à partir de semences (j’imagine que c’est à cause de la galle verruqueuse, mais les pommes de terre semences semblent plus difficiles à trouver cette année). Il me manquerait peut-être encore des haricots secs (du moins à faire sécher), que j’utiliserais pour boucher tous les trous des potagers, mais je n’ai vu aucune variété qui m’a fait de l’œil pour le moment (des suggestions?). Pour le reste et les autres trous, je devrais vraiment essayer de faire baisser mon stock de semences variées (surtout que les plus vieilles risquent de ne pas germer), mais ça dépend de la charge de travail que j’ai au moment des semis et de la météo (certaines années, les mouches noires sortent avant que je puisse semer; elles épuisent ma patience pas mal plus vite que de saines courbatures).

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