Lait cru

Je vous jure qu’en démarrant les Campagnonades, je ne visais pas une chronique d’enfance. Mais bien sûr, mon enfance a été spéciale et précieuse, et comme je suis revenue dans le village où je suis née, des tonnes de réalités, anciennes, nouvelles et mélangées, se manifestent et me font vivre et revivre plein de choses et me font replonger dans plusieurs saveurs. La saveur déterminante de mon enfance campagnarde? Facile: c’est le lait, sans doute aucun (*Mise à jour: y aussi les fraises!). Je me faisais garder sur une ferme laitière, et le lait que je buvais provenait de vaches. Directement, en passant seulement par le frigo (et un bon brassage de la bouteille!). Ce que j’appelle… du vrai lait. Imaginez mon traumatisme, arrivée en ville: chaque avant-midi, à l’école, on me forçait (je vous l’assure, c’était obligatoire! On ne devait pas encore avoir inventé l’intolérance au lactose, au début des années 1980!) à avaler un berlingot de lait… 2%. Je trouvais ça atterrant. Aberrant. Pas le fait de nous faire boire du lait: le fait d’appeler ce liquide fade du lait! (C’est comme l’eau de Montréal, qui a, contre toute attente camagnarde, une fichue saveur! Pour un enfant qui n’a jamais connu ça, c’est autre chose!)

La vente (et même le don!) de lait non pasteurisé est interdite au Canada (et dans bien d’autres endroits: lien en anglais). (Qu’on interdise une pratique répandue dans toutes les productions laitières me semble aussi ridicule qu’interdire aux femmes d’accoucher à la maison, ce qui a été le cas jusqu’à récemment!) Résultat bien personnel: je n’ai jamais pu m’habituer au lait commercial. J’en bois, à grand renfort de chocolat, mais vraiment pas assez pour une femme de mon âge (ni pour les carences que je dois traîner depuis longtemps). Ce que je ressens doit ressembler à ce que ressentent les gens venus des tropiques qui regardent avec réserve nos fruits tropicaux qui font pitié comparés aux fruits locaux trouvés près de leur lieu d’origine.

Le lait cru fait peur. Du moins… aux politiciens. Quand on prétend que le risque de maladies dépasse les bienfaits potentiels, on oublie que nos ancêtres ne mourraient pas décimés par leur lait (consultez aussi tout le site Bonlait.com)! Évidemment, je ne suis pas une experte en santé publique. D’ailleurs, je ne vous fais aucune recommandation et je ne vous incite pas à inciter un fermier à enfreindre la loi (quoique dans les lois sur le lait, il y a beaucoup de choses à apprendre et à comprendre… mais la logique n’est pas toujours… conventionnelle!): je ne parle que de moi. Et pour moi, un des grands plaisirs de la vie, c’est le lait entier, cru. Plus jouissif que le vin rouge, je vous dis!

Et non seulement le lait entier est bon au goût et bon pour nous, mais ce foutu lait pasteurisé, lui… n’est pas aussi bon qu’on eut nous le faire croire!

ce qu’on n’a pas dit non plus, c’est que le lait cru contient des enzymes et des bactéries lactiques qui empêchent le développement des microbes pathogènes, que ces mêmes microbes fustigés peuvent contaminer le lait pasteurisé, et qu’alors ils se multiplient plus rapidement et deviennent plus dangereux, du fait des modifications engendrées par la pasteurisation. On ne s’est pas rendu compte que le lait pasteurisé est un lait mort, qu’il n’est pas le meilleur aliment pour la santé, même si les bactéries pathogènes en ont été éliminées.

Le chauffage à plus de 70°C du lait, même pendant un temps très court, provoque des modifications de la structure des protéines (caséine, enzymes contenus dans le lait comme la lactase et la lipase), qui diminuent la valeur biologiue des protéines du lait, favorisent l’oxydation des acides gras qu’il contient, abaissent sa teneur en vitamines. La pasteurisation détruit plus de 50% de la vitamine C du lait cru, jusqu’à 80% des vitamines hydrosolubles et certains facteurs (facteur de Wulzen). (Source)

Malheureusement, un très bon article sur le lait cru que j’ai conservé précieusement a été rédigé en anglais. Je vous en traduis un extrait et vous invite à lire l’article complet.

Une nouvelle étude convaincante, publiée en juin 2006 dans le Journal of Allergy, Asthma and Immunology, semble confirmer ce que ces trois personnes savent déjà être vrai. Des chercheurs de l’Université de Londres ont analysé l’alimentation de 4 700 enfants du Shropshire et découvert que ceux qui vivaient sur des fermes et buvaient du lait cru présentaient significativement moins de symptômes d’asthme, de rhume des foins et d’eczéma. Les enfants qui buvaient du lait cru avaient 40% moins de chances de développer de l’eczéma et 10% moins de chances de souffrir du rhume des foins que leurs pairs qui ne buvaient pas de lait cru. Les analyses sanguines ont révélé que leur taux d’immunoglobulines E était 60% plus bas; or, ces anticorps sont produits par le système immunitaire lorsque celui-ci combat des allergènes. (Les immunoglobulines E, à leur tour, provoquent la production d’histamines par les cellules, et c’est ce qui cause les réactions allergiques.) Les auteurs, Michael Perkins et David Strachan, ont émis l’hypothèse que les lactobacilles contenus dans le lait cru protègent contre l’eczéma. Ils ont également affirmé que « Le lait non pasteurisé est reconnu pour renfermer une grande variété d’espèces gram-négatives et de leurs lipopolysaccharides, et il est plausible qu’une exposition prolongé à un milieu de bactéries très variées dès le jeune âge ait un effet sur le système immunitaire en développement. »

Ceux qui refusent de changer d’idée diront que les preuves des bienfaits du lait entier sont anecdotiques. En fait, c’est LA chose à dire pour refuser de s’informer et de changer d’idée, peu importe le domaine. Sauf qu’évidemment, quand les anecdotes se multiplient à l’infini… Certaines personnes qui se sont mises à boire du lait cru ont vu leurs problèmes intestinaux et gastriques (même la maladie de Crohn et… l’intolérance au lactose!) disparaître. D’autres parlent d’ostéoporose (que le lait de l’épicerie ne peux pas contrecarrer!) et d’arthrite. Enfin, bref… il y a là des choses à découvrir et à apprendre pour ceux qui le souhaitent. Moi? Je crois à tous ces bienfaits et j’en ai vécu certains directement. Mais ce qui me fait retourner au lait cru… c’est son goût, qui est incomparable!

Pour marque-pages : Permaliens.

20 réponses à Lait cru

  1. Manon dit :

    Moi je trippe pas à boire du lait point…

    Y’a quelque chose qui englobe toute ma bouche (comme l’image de la pub avec le peptobismol qui englobe l’estomac) et je ne suis pas capable de me débarasser de ce truc qui a collé sur les paraois de ma bouche et de mon oesophage. J’ai beau boire 5 litres d’eau par la suite, rien à faire. Ça prend plusieurs heures avant de disparaitre.

    Mais si je mets sur chocolat en poudre sucré dans le lait, cet effet disparait.

    Avec le fromage et le yogourt cet effet n’existe pas… Alors je mange des tonnes de fromage (au lait cru ou pas, avec des croutes fleuries ou pas, persillé de petits amis ou pas, vieilli ou pas) et une bonne quantité de yogourt.

    PS: pis moi j’avais réussi à me faire dispenser du berlingot de lait à l’école dont tu parles… Je crois que moi et ma soeur, on était les seules à avoir réussi ce coup-là… pour cause d’eczéma avancée et torturant aux mains quand on apprend à écrire et manier le crayon.

    PPS: Je suis certaine que plus jeune j’avais un bon intestin, bien colonisé comme on dit. Un jour un médecin m’a prescrit un espèce d’antibiotique à large spectre… Ça a tout bousillé mon système intestinal (et pas pour le mieux) depuis je travaille à le refaire…

    • vieux bandit dit :

      Tu as déjà essayé du vrai lait?
      (Ah, le chocolat: ça règle tout! 🙂

      Le yogourt… j’ai de bonnes intentions, mais bof. Le fromage, oui, j’adore, mais je n’en mange jamais assez pour le calcium dont j’aurais besoin.

      Ah, les fameux antibiotiques… Quand je pense qu’on nous en prescrivait pour un rhume ou une grippe dans les années 1980! Grrr! L’avant-dernière fois que j’en ai pris, en prévision d’un traitement de canal, ils m’ont menée directement chez le médecin: gastrite (autrement dit? Madame, vous avez mal à l’estomac. Ah ben merci, hein, moi qui pensais venir téter dans votre salle d’attente pour un mal de rein!). Re-médicaments… inutiles ceux-là. Youppidou. Des fois je me pose de sérieuses questions sur de nombreuses tites pilules. Mettons… celles qui sont surprescrites et comme par hasard fort coûteuses. Énéwé…

  2. Manon dit :

    oui j’ai essayé le vrai lait chez mes grand-parents étant petite…

    J’avais pas trippé.

    Pour le fromage… Chez moi on en mange des kilo par semaine!!!

    • vieux bandit dit :

      C’est pas donné, le fromage! Chez nous c’est le lait qui disparaît dès que Coco apparaît (et le jus d’orange, et… en fait, tout le reste! Ça fait peur, l’adolescence! Mais le lait et le jus, c’est depuis toujours!)!

      (Et c’est gras, le fromage (mioum!): si Coco remplaçait son lait par du fromage, ayayayayaye, il faudrait le rouler avant longtemps! hahahaha!)

      Mon fromage préféré entre tous, et de loin? Le meilleur de l’Univers (oui oui oui!), le Riopelle de l’Isle-aux-Grues! (Mais faut pas le répéter, question que je puisse toujours en trouver! Comme il est fait du lait des vaches de l’Isle qui paissent dans les bâtures, le lait produit pour lui est limité!)

  3. Manon dit :

    Bah, je vis avec ce fait!!!

    J’en ai de toute les gammes!!!

    Du cheddar et mozarella (séletion ou p’tit québec) qu’on peut se procurer régulièrement pour 8 ou 9$ du kilo à ceux plus fin du Québec ou ailleurs…

    Il y a 2 fromageries à proximité de chez nous… On peut parfois avoir des meules de chèvre d’environ 1,2 Kg pour 20$… Sinon du cheddar 2 ans pour 26 au kilo

    Le parmesan j’me suis trouvée 2 places pour l’acheter en bloc d’un kilo (à environ 33 ou 34 du kilo au lieu du 50 de mon épicerie 😉 )

    Pis les rabais d’épicerie ne me dérange pas pour le fromage coupé sur place, alors j’en profite aussi.

    Quand on mange du fromage en quantité et qu’on en raffole, on trouve le moyen d’en acheter :)))

    • vieux bandit dit :

      Ah le fameux P’tit Québec qui n’a rien de québécois… pars-moi pas là-dessus! 😉

      Mais bien sûr qu’on trouve le moyen, pardi! Ici, j’y vais « mollo »: le fromage, c’était pas trop dans la culture de l’Homme de l’Ontario. Il s’améliore, mais pas ecnore assez pour du chèvre (misère) ou de la fondue au fromage (pauvre de moua!). (Par contre je ne le pousserai pas plus loin: le bleu… étrangement, j’aime pas ça (et ça doit bien être la seule chose qui soit bleue et que j’aime pas!)).

      Ici ma chère… point de fromagerie. Par contre pas très loin y a un producteur de… chèvre. Ah, j’ai ma solution: l’Homme ne résiste pas aux achats directement chez le producteur! 🙂

      Point de fromagerie… et pis: la boulangerie qui tenait le Riopelle a fermé. Je n’ai pas encore trouvé de solution viable (Trois-Rivières est la solution évidente, mais justement, faire 45 minutes en voiture, ce n’est pas trop trop acheter local!). On cherche! (Oui, parfois je m’ennuie de Qui lait cru, ma super fromagerie du marché Jean-Talon! Ils devraient donc ouvrir une succursale… dans mon salon!)

      Tes enfants osent? Le Coco, pas trop (ça risque de passer avec son appétit d’ado!). Il aime même pas le gâteau au fromage! Comme papa, il préfère le fromage « marbré » (moi, là, rajouter du colorant, puis prendre deux fromages et les « squisher ensemble »… pouache!). Je ne me plains pas trop: au moins les cubes de cheddar et de mozzarella ont toujours su lui plaire. Et puis… ce que je ne réussirai pas à lui faire aimer, une copine future pourra bien s’en charger! 🙂

  4. Manon dit :

    Pour le p’tit Québec c’était pas pour te partir… Surtout que c’est franchement pas mon préféré… C’est juste le prix qui aide vu le nombre de bouche à la maison 😉 À 9$ la brique de 500g la fille est pas capable de l’acheter (j’en ai du ben meilleur et de chèvre pour le même prix), mais quand il descend à 4,50$ ça va.

    Oui mes enfants osent :)))

    Ma fille la plus vieille, quand elle fait sa boîte à lunch, elle y met son fromage préféré… Du brie ou du camembert, chèvre, vache, brebis pas de problème! pourvu qu’il soit mou et avec une croute fleurie… Et elle mange la croute 😉 En passant si tu tombes enceinte c’est une bonne idée les croutes fleuries,c ‘est bourré d’acide folique, pas trop de besoin de supplément avec ça!!!

    Pour le gratin de chou-fleur, il faut beaucoup de parmesan frais râpé!!! Les enfants trippent.

    Le fromage marbré… pas capable!

    Celui que les enfants mangent moins, mais ils en mangent quand même, c’est le bleu! Des fois ils aiment, des fois « ce n’est pas à leur goût » ou « ce n’est pas dans leur palette », mais ils goûtent.

    C’est vrai que c’est drôle que tu ne raffoles pas du fromage bleu!!!

    • vieux bandit dit :

      Eh ben eh ben, tes enfants m’impressionnent! Mais ils me rassurent aussi, en me laissant croire qu’en commençant jeune on peut leur faire aimer n’importe quoi!

      Heille! Avec du camembert, moi aussi j’aurais le goût de remplir ma boîte à lunch!

  5. Manon dit :

    On est loin du ficello qui coute le même prix ou plus cher!!!

    • vieux bandit dit :

      Ah ouache! Tu peux imaginer à quel point je frustre devant les micro-portions hyper surembalées qu’on tente de nous vendre quatre fois trop cher pour payer les pubs trop fréquentes auxquelles je ne veux pas être exposée (alors imaginez un enfant!), le tout… pour que les petits jouent avec leur bouffe! (Bientôt le paquet de Ficello viendra avec une débarbouillette « Ficello » (jetable, bien sûr)!

      Évidemment que dans notre période boîte à lunch, je me suis plutôt tournée vers les gros formats et les tout petits plats en plastique réutilisables, non mais! (N’empêche que j’ai été enfant/victime de marketing, avec des parents qui n’avaient pas les moyens (l’eussent-ils souhaités) de suivre la « mode » des aliments pour enfants, aussi je comprends qu’à l’occasion (tant que c’est vraiment une occasion!), les petits formats de trucs spéciaux pour enfants peuvent faire plaisir. N’empêche que pour beaucoup, c’est la norme, et alors il me semble que les valeurs sont tout croches! Mais bon hein, chacun ses choix!)

  6. Manon dit :

    J’ai une question pour toi…

    Pour la madame humaine, tu dirais qu’elle fait une mammite ou une mastite?

    J’ai déjà mon opinion sur la chose, je me demandais simplement comment tu voyais ça…

    • vieux bandit dit :

      Tu piques ma curiosité… Je n’ai jamais eu à employer ces mots, ni à les traduire, aussi je n’ai pas d’opinion de départ. Le GDT semble les considérer comme des synonymes, sans distinguer entre la médecine humaine et vétérinaire, mais Termium, lui, parle de mastite chez l’humaine et de mammite ailleurs.

      Quelle est la nuance qui m’échappe? Je suis toujours intéressée à en apprendre plus sur les mots et leur usage: plus on « gratte » un sujet, plus on comprend que chaque terme est porteur d’un sens légèrement différent, parfois lourd de conséquences.

      (Point de vue philosophie, moi je n’ai pas de problème à me considérer comme un simple mammifère femelle, mais bon, les comme-moi sont pas légion… 😉

  7. Manon dit :

    Il y a 7-8 ans, quand j’ai eu ma première fille, partout où il était question d’allaitement maternel humain et d’infection mammaire, il y avait utilisation du terme « mastite » en français. Ce au lieu de mammite qui est régulièrement utilisé avec les animaux (les vaches laitières entre autre au Québec). Comme si la femme humaine ne pouvait pas faire le même genre d’infection qu’une vache quand elle allaite 😉

    Le terme « mastitis » est principalement utilisé en anglais dans les publications scientifiques depuis fort longtemps (humain ou vache ou autre animaux) pour nommer l’infection mammaire. Si je ne m’abuse, le terme « mastite » en français est son équivalent… Mais en français, nous avons déjà le terme « mammite » (dérivé de mammaire qui décrit une pathologie), utilisé depuis fort longtemps par, autre autre (mais principalement) les vétérinaires et les agriculteurs…

    Moi je crois que la madame humaine (et le corps médical un peu complice) ne voulait pas se voir comparé à la vache ou aux animaux dans les premières années pro-allaitement.

    Remarque, moi j’aurais allaité pareil. J’avais vu ma mère le faire quand j’étais petite. Et c’est un de mes champs d’intérêt tout simplement… À l’université, j’ai d’ailleurs suivi un cours sur la biologie de la lactation, c’est tout dire!

    Avec les années (bah pas plus que 2 ou 3 ans), on commance à voir apparaître l’utilisation du terme « mammite » pour la madame humaine, en synonyme de « mastite ».

    Je m’interroge, est-ce que mastite est un anglicisme? Depuis 8 ans c’est comme ça que moi je le considère, mais je ne sais pas vraiment si j’ai raison. Depuis 8 ans ça me choque à chaque fois que j’entends parler de mastite (ou que je lis des brochures, livres ou commentaires portant sur l’allaitement maternel) au Québec et en France pour parler d’une mammite.

    Voilà, fallait que je le dise à quelqu’un d’autre que mon chum!

    • vieux bandit dit :

      J’attends le chèque de ton chum 😉

      Rien de ce que je trouve ne m’indique que l’un ou l’autre des termes est un anglicisme. Je ne suis pas une experte en terminologie, mais allons faire un tour dans l’étymologie:

      Dans le http://fr.wiktionary.org/, je trouve, pour mastite:
      * masto-, du grec ancien ?????? (mastos) «sein» et
      * -ite «minéral» du grec ancien -???? (-itês) mais aussi «inflammation» du grec ancien -????? (-itis).

      et pour mammite:
      Du latin mamma, «mamelle», et la finale médicale -ite.

      Donc ce serait deux termes corrects, l’un provenant du latin et l’autre du grec.

      L’usage anglais de mastitis a peut-être (sans doute) une influence sur l’usage français. Et la question « nous ne sommes pas des animaux » (ha!) aussi.

      Fascinant! 🙂

  8. Manon dit :

    « mais aussi «inflammation» du grec ancien -????? (-itis). »

    C’est celui-là (-itis) pour inflamation.

    mastitis: (remarque le -itis, peut-être qu’il t’avait échappé au départ dans mon autre commantaire) est utilisé dans les publications scientifiques et en anglais. Ça viendrait donc du grec.

    mastite: est utilisé pour parlé d’infection mammaire en français, provenant du grec

    mammite: est aussi utilisé pour parler d’infection mammaire en français, provenant du latin

    Wow,

    merci de m’avoir démêlé ça.

    PS: je reste convaincue qu’on a pas voulu utiliser le terme mammite au départ et que ça arrangeait d’avoir une provenance grec 😉

    • vieux bandit dit :

      Môzusse, les lettres grecques sont devenues des ???? (suivre le lien si vous lisez le grec!).

      Je soupçonne fortement que tu as raison et que plus savante que moi pourrait en tirer un texte fort intéressant sur la linguistique et la sociologie à la fois! (Que de carrières fascinantes et pointues j’ai manquées…)

  9. Manon dit :

    J’me demandais aussi pourquoi tu mettais autant de ????

    hihi!

  10. Catherine dit :

    J’aime pas le lait =) Je ne sais aucunement pourquoi, car il parait qu’étant petite j’en buvais des tonnes… J’ai surement de grande carence… Mais j’fais avec =D

    Je viens de découvrir ton site (et plusieurs articles non commentés de ma part) et si tu me le permets, je m’abonne =)