Je quenouille, nous quenouillons

Je savais que ça se mangeait, je savais qu’on en avait, mais jamais avec elles je n’avais rien fait: les quenouilles (quenouilles à feuilles larges, Typha latifolia, common cattail). Il me manquait non pas vraiment de l’information, mais une inspiration, un élan. Je l’ai trouvé, cet élan, sur un blogue. On y expliquait qu’il suffisait de tirer vers le haut pour obtenir la quenouille: les racines restent en place. Une cueillette sans dommage, donc! Ensuite on utilise la partie blanche (le coeur), comme on ferait avec un poireau. La chose est bonne crue et cuite mais alors il ne faut pas trop la cuire ou on perd (paraît-il) de la saveur. Le billet lu, je me disais que j’allais demander à l’Homme d’enfiler ses grandes bottes un de ces quatre. Il suffit de le faire (dès que les quenouilles font 60 centimètres de haut, et dans un endroit où vous savez que la pollution ne se fait pas précisément filtrer par nos amies quenouilles) avant que paraissent les épis (qui se mangent aussi, comme les racines, mais autrement). Ce même jour, la puce roupillait dans sa poussette poussée et j’avais avec moi le chien quand je suis passée près de l’étang. Tiens tiens, on dirait bien qu’en prenant appui sur ce tremble ici, qu’en me retenant à ce bouleau, là… Deux minutes plus tard, je poussais la poussinnette avec dans les bras un chargement de légume d’accompagnement pour le souper du soir! Facile, gratuit, sain et… savoureux! Vive la quenouille!

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7 réponses à Je quenouille, nous quenouillons

  1. Catherine dit :

    Je suis contente de te relire, je croyais ce blog mort 🙂

    Je suis curieuse à propos de la quenouille…

  2. Élise dit :

    Tu as fait des quenouilles!!! Tu sais que ça se vend à prix fort au marché Jean-Talon? J’aimerais bien goûter quand elles sont fraîches.

    • vieux bandit dit :

      Bien sûr que je ne sais pas… mais je ne suis pas étonnée. On a refait le coup: on aime beaucoup ça! Moi, un légume d’accompagnement qui pousse (sans trop de pollution) à trois pas de chez moi… j’aime ça beaucoup beaucoup! 🙂

    • vieux bandit dit :

      Et il est évident que je dois t’inviter chez nous! C’est juste que là… ouf. Mettons pas pendant que je cherche encore comment tout mettre dans chaque journée avec autant de frénésie (laissons retomber… la frénésie!).

  3. Élise dit :

    Je comprends tout à fait la frénésie… Tu me diras si elle finit par retomber! Moi, j’ai l’impression qu’elle dure depuis 15 ans 😉 Et oui, j’aimerais bien visiter ton micro climat!

    • vieux bandit dit :

      Disons que l’automne post-potager est généralement moins intense (dit la fille qui a accouché à cette date-là l’an passé mais qui pense vaguement se souvenir des années ayant précédé…)! Ah mais on peut viser le début de l’automne aussi, quand on peut encore manger dehors mais qu’on est seuls… sans moustiques et mouches! (Quoique… depuis deux ans, ils ressortent tant il fait beau en septembre!)