Fiévreuse, moi? jamais

Du fond de ma ruralité, je regarde souffler le vent de panique du coronavirus tout en me disant que chez nous, dans notre village, il y a plus malfaisant et plus malsain qu’un virus (mais c’est trop tard: la chose s’est propagée et enracinée il y a plusieurs générations, on dirait). M’enfin, je regarde ces procédures de par le monde, ces prises de température des passagers, clients, passants, et je me dis, sans vouloir augmenter la panique ambiante, que je passerais facilement sous le radar. Voyez-vous, même quand je me sens fiévreuse, je n’atteins jamais 37,5 au thermomètre. (Je pense que c’est un bogue dans la matrice. Mais non! C’est que résumer en disant les humains ont une température corporelle de X est simpliste, voilà tout [comme bien des choses qu’on apprend un jour et qu’on croit savoir ensuite, sans précision ni exactitude au fond].)

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