Faque… comment on fait?

Ce billet s’inscrit dans une série pour le vendredi sur les Campagnonades. J’y parle de notre réalité de l’apprentissage hors des murs de l’école.

Concrètement, comment est-ce possible de faire l’école à la maison? Vous vous demandez ce qu’on a dû sacrifier pour que ça puisse fonctionner? Pendant l’enfance du Coco, on faisait comme tout le monde (en version famille recomposée), avec deux emplois à temps plein, et je comprends qu’on puisse se demander comment jumeler le travail, même en version autonome et à la maison, avec l’école-maison et la présence constante des enfants.

Il y a presque autant de réponses que de familles qui ont fait le choix de ne pas envoyer leurs enfants à l’école, j’imagine. Dans bien des cas, un parent (oui, majoritairement la mère) reste à la maison (lire: travaille sans cesse sans recevoir de paiement salarial) et porte la plus grande part du volet «école», mais… pas toujours.

Voici notre réalité en ce moment. Je travaille de la maison, et mon Homme, non. Nous travaillons généralement tous les deux… à temps partiel (ou à temps presque plein, selon les saisons et les contrats), jamais en même temps (il y a donc toujours au moins un adulte avec les enfants). C’est possible… pour nous, en ce moment. C’est possible parce que le travail (le revenu qu’il génère) est nécessaire et agréable, mais qu’il doit être coordonné à notre priorité, qui est celle de passer beaucoup de temps avec nos enfants (école comprise, évidemment). J’accepte rarement les mandats hyper urgents qui saboteraient les moments consacrés à l’école, et j’adapte mes horaires aux demandes ponctuelles auxquelles l’Homme doit répondre (il est pompier volontaire, entre autres…). Quand les plans de l’un ou l’autre changent, on s’y adapte tous. Et s’il n’est pas souvent celui qui choisit les cahiers, l’Homme s’occupe d’autres aspects de l’apprentissage des enfants, d’activités sportives à la lecture de très nombreux livres.

S’il y a eu un sacrifice, pour nous, ce serait celui des fins de semaine. Samedi, dimanche, mercredi, pour moi, ça ne change pas grand-chose, je vais sans doute travailler (ce qui rend mon temps partiel presque plein mine de rien). Ce n’est pas un sacrifice douloureux. Ça me convient, cette façon d’aller mon petit bonhomme de chemin. Ça nous convient! De toute façon, tout le reste a besoin de soins quotidiens aussi, hein, quel que soit le jour: enfants, poules, jardins, chats, chiens, repas… Les journées sont bien remplies, toujours d’un peu de tout, selon plein de facteurs, ce qui fait qu’elles sont toutes différentes, mais leur rythme est similaire, régulier.

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