Cinq, six, sept, huit!

Il y a une nouvelle maman chez nous! Mon fils l’appelle Belle couveuse. Moi? Je l’appelle Tête de cochon. Moins poétique, soit, mais cette poule-là est la seule à avoir passé une nuit dehors par entêtement! (Je vérifie la volière, mais si une poulette veut se cacher…) C’est arrivé une seule fois; depuis, quand j’arrive le soir, elles entrent toutes sans trop de chichis. Hum!

La couvaison n’a pas été de tout repos. Comme Colombine (qui l’a couvée l’été passé!), à un certain moment, ma poulette n’en pouvait plus, et elle est sortie picorer et boire… avant de se réinstaller dans le mauvais nichoir! Une seule chose à faire: lui donner ses œufs. Oui. Avec Colombine, ça va. Après quatre couvées, elle et moi on s’entend. Avec celle-là c’était autre chose: elle voulait me picosser pour la moindre infraction (du genre: la nourrir, lui donner de l’eau…)!

Sur les photos, les poussins ont environ cinq jours… et leur mère est toute gonflée. Elle est en mode JE SUIS MÈRE, le signal est clair (et mon flash la dérangeait, on le comprend).

Si vous trouvez dans un dictionnaire l’expression mère-poule, y aura une photo de cette poule-là! On ne savait plus combien de poussins elle pouvait couver, entre ses erreurs de nichoirs et ses sœurs qui se sont parfois installées avec elle pour pondre (la gaffe!). Elle n’en a eu que quatre finalement: assez, mais pas trop.

Ce qui est drôle ces jours-ci, c’est que Colombine, dont les quatre derniers poussins ont maintenant des airs de pré-ados, semble très chamboulée par l’arrivée de ses quatre… petits-enfants! (Façon de parler, évidemment.) Je l’ai vue aller dans un nid pour pondre (c’est trop tôt), je l’ai vue ignorer ses petits (ils se regroupent et n’en pâtissent pas) et je l’ai vue clairement déboussolée de ne plus avoir son petit espace familial dans un coin, la nouvelle maman ayant jugé bon d’évincer tout le monde.

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3 réponses à Cinq, six, sept, huit!

  1. Chantal dit :

    Je viens de réaliser que je ne reçois plus les notifications de ton blogues. Je vais y remédier. Tes poules sont encore une fois sources de joie pour moi.

    • Campagnarde dit :

      Elles sont une grande source de joie, oui! Et une couveuse, ça change beaucoup. Elle n’a pas le choix d’accepter notre aide, petit à petit, et ça change la personnalité de la poule et le lien qu’on a avec elle. Elle défend âprement ses petits, celle-là, mais pas/plus contre nous.

      Elle n’a pas encore sorti ses pious dans la volière. Colombine aussi attendait plusieurs semaines, sauf avec sa dernière couvée, qu’elle a sorti en quelques jours parce qu’un jeunot s’était égaré dehors et qu’elle a dû le suivre pour le protéger. Finalement tout le monde avait fait son tour dehors. Et cette denrière couvée de Colombine, les 4 ados, comme je les appelle maintenant, se retrouve vraiment sans supervision. Comme si Colombine avait été fru de voir les petits pious de l’autre. Mais c’est pas grave, tout le monde va bien.

    • Campagnarde dit :

      (J’ai supprimé le widget qui envoyait un courriel à la publication de chaque nouveau billet: il me cause encore des problèmes – mon adresse courriel des Campagnonades arrive dans les pourriels de bien des gens, qui ne savent pas que je leur écrit… c’est pas coooool! Quand je me bute au silence, je passe par une autre adresse, mais j’oublie sûrement des gens qui me croient disparue au fond d’un trou ou bête, bête, bête.)