Calendrier de l’Avent improvisé

J’avais rien de rien prévu. Et puis moi, chaque année, Nowel… ouf, c’est lourd, c’est beaucoup, c’est… je veux pas, je fais une crise de déni, puis finalement, je me lance et je fais 468 biscuits entre deux autres projets gourmands, c’est assez terrible finalement (oui plaignez-moi… euh non, j’veux dire cotisez-vous plutôt et achetez-moi des livres! (ben quoi, ça valait bien un essai…)) et puis… ça prend des tournants imprévus. Cette année, c’est le Coco qui s’amuse à me traumatiser en me disant que bientôt il aura 18 ans (non mais c’est qu’hier je disais à mon Homme que je n’étais pas prête pour un adolescent (mon Homme a ri: son fils était un enfant…) et là il se penche pour me faire des câlins et je n’ai pas trop le choix d’être devant les faits: j’ai fini, repas par repas, question pleine de malaise après rigolade sans fin, par élever que ce qui est devenu un adulte… ou presque! ouf…). Vous savez ce que ça veut dire? Que l’an prochain, pouf, plus qu’un enfant! Je répondrai aux sondages (ah oui?) et pif: 1 enfant de 0 à 18 ans, paf: 3 adultes ici! C’est donc un dernier Nowel pour l’enfant qu’a été le Coco. Et ça m’a pris au coeur d’y penser. Et j’ai passé un peu de temps sur Pinterest à me garnir les idées… Et voici ce que ça a fini par donner (j’ai aussi une version pour la puce). C’est un calendrier de l’Avent… improvisé.
Il est tout simple, ce calendrier de l’Avent, mais il est aussi de luxe. Justement parce qu’il a été improvisé! Y avoir pensé avant, j’aurais accumulé des contenants (au lieu de trouver de jolies petites boîtes en carton chez Dolarama) toute l’année, et le résultat aurait été plus éclectique. Et aussi, j’aurais fait des provisions. Eh oui: j’ai enfin compris! L’Halloween et ses friandises miniatures vendues en série n’arrivent pas juste avant Nowel pour rien! L’an prochain, j’achète les bonbons le 1er novembre, pas cher pas cher!
Pour cette année, donc, ça a coûté pas mal plus cher qu’un calendrier de l’Avent tout fait, plat, renfermant des petits chocolats qui goûtent la cire (dans mon enfance j’ai eu droit à la chose une fois, peut-être deux, et jamais je n’aurais dit que ça goûtait autre chose que le bonheur, mais depuis j’ai vécu une poussée de croissance au niveau du réalisme, faut croire…). J’ose espérer que ça plaira doublement, puisque chaque jour ou presque offre deux gâteries. J’ose aussi croire que certaines des petites boîtes vivront jusqu’à l’an prochain, mais pour ça faudra voir ce qu’en fait ma fille.
Ci-dessus, les boîtes (similaires, mais pas pareilles, comme elle dirait) qui forment le calendrier de l’Avent de la puce. Qui ne se doute encore de rien (ça n’a pas été facile! J’ai été tout acheter sans elle, j’ai tout caché ensuite, et j’ai assemblé les boîtes et divisé les gâteries en son absence; j’ai collé les dates pendant son sommeil et là je cache mes boîtes pleines de calendriers!). Comment les mettre en évidence chez nous sans qu’elle les ouvre toutes dès que j’ai le dos tourné? Pas clair encore*. Mais je vais me servir des dates pour parler de calendrier avec elle, pour éclaircir le concept un peu.
Même si je Grinche un peu (comme dans être grincheuse et un peu Grinch en même temps), donc, Nowel commencera cette année le 1er décembre. (Misère.) D’ailleurs la petite s’en doute: son père a accroché plusieurs guirlandes lumineuses (de plus, j’veux dire…) et elle a spontanément (spéciaux de Charlie Brown vus cent fois aidant) dit: On dirait que c’est Nowel! (ok, elle a peut-être plutôt dit Noël, elle…). Oui, la phrase suivante parlait de cadeaux… (Elle sait pas encore lire, je pourrais tout vous dire, hahahahahaha!)
Le calendrier de l’Avent m’a attrapée dans le détour cette année. L’an prochain si j’en fais un, il sera design, très design, très chère, meu oui, et je deviendrai la reine de Pinterest. Ben quin.

*Finalement, l’écriture du billet m’a menée à trouver une solution. Les boîtes sont maintenant installées sur deux tablettes (une pour lui, une pour elle), en rangées bien visibles (j’ai essuyé une crise de larmes plutôt factices… Iquand la puce dit ben là! j’ai pas de larmes! j’veux des larmes! Ahem…), mais inaccessibles pour la bambine (à vérifier sur 24 jours, cet énoncé…).