Bonheurs de printemps

Promener le chien et courir par plaisir, marcher vite par défi le reste du temps. Photographier des oiseaux sur la route et voir un lièvre la traverser. Remplir une grande pièce de petits semis verts qui respirent l’été à venir. Marcher en souliers sur la croûte de neige qui reste (un bon deux pieds, deux pieds et demi). Voir les nouvelles poulettes oser sortir dans la volière, les deux plus vieilles qui arrêtent de chicaner et mon coq se prendre pour un paon tant il est fier. Passer 45 minutes à marcher/courir avec un grand sourire, même quand passent des voitures. Réaliser combien grand est mon espace de vie et comme j’y suis bien. Faire mousser du chocolat dans le lait matinal de mes amours et les voirs moustachus de brun et souriants. Savoir que j’ai maintenant, aujourd’hui, assez d’espace de semis pour réaliser mes désirs les plus déments, et savourer le fait que je sais que pour maintenant, mon bonheur est là, dans ce terreau, au milieu de tant de vie.

Pour marque-pages : Permaliens.

4 réponses à Bonheurs de printemps

  1. Lyne Lavoie dit :

    Ah comme çà fait du bien de te lire ce matin! Tu as mit un grand sourire dans ma face de fille un peu tristounette.Merci!

    • Campagnarde dit :

      Sais-tu… ça m’a aussi redonné le sourire à moi — comme quoi j’ai la mémoire courte… et comme quoi les jours se suivent sans se ressembler! Ha! 🙂 Bises envoyées sur un vent doux vers chez toi, ma chère Lyne!

  2. Clément dit :

    «je sais que pour maintenant, mon bonheur est là»

    N’est-ce pas la définition même du bonheur?

    • Campagnarde dit :

      🙂 Oui. Mais c’est aussi qu’on change, que tout change, et que parfois je reste accrochée à ce qui me rendAIT heureuse au lieu de lâcher prise. Cette fois-ci j’ai mieux réussi, je le savoure. Un bonheur à deux niveaux! 😉