Fossé et fausset

C’est probablement une particularité régionale de mon coin, mais on entend souvent parler de ces fosses, le long des routes de notre belle campagne… comme étant des faussets (ou enfin, comme je le vois en esprit quand j’entends ça, fossès). C’est au point que j’ai dû vérifier ma perception dans le Multidictionnaire (pour confirmer que j’avais raison de parler plutôt de fossés, oui).

Fossé : Fosse creusée en longueur pour faire écouler les eaux*. Ne roule pas si près du fossé, tu vas y tomber**

Fausset : Voix de fausset. Voix nasillarde. Cet humoriste à la voix de fausset a eu du succès. => Le mot ne s’emploie que dans cette locution.

Dans mon coin, il y a aussi les fosses septiques et les fausses fosses septiques au sujet desquelles il vaut mieux rester sceptique, mais ça, c’est une autre histoire.

 

*Ou pas : quand ils sont bien bloqués, ils servent surtout à l’élevage massif de moustiques. C’est du moins mon observation pittoresque.

**Tiens, on dirait que les auteurs du Multidicitonnaire avaient un micro dans ma voiture l’hiver où le jeune homme de la famille a appris à conduire! Ha!

Pruniers de Damas

Sept petits pruniers de Damas provenant de Rivière-Ouelle ont survécu à l’hiver en pot au potager et sont maintenant plantés en pleine terre chez nous. Ils rejoignent un prunier Petite soeur de Montréal et un prunier d enom inconnu mais arrivé de chez ma mère… justement à Montréal! Le désherbage/paillage se poursuit sous le soleil en prévision de l’arrivée massive des mouches dans une semaine…

Semis du jour (7 mai)

Semé aujourd’hui: Bette à carde Fordhook Giant, chou-rave White Vienna et Purple Vienna, chou frisé Lacinato et Black Magic, panais, salsifis, persil-racine, pimprenelle et laitue beurre. Repiqué quelques persils au jardin. Et décidé qu’un coin au bord de la maison, là où le chèvrefeuille et la vigne à raisins verts ont été enlevés, accueillera maintenant des légumes et fines herbes. Reste qu’à le remplir de bonne terre et à semer/planter.

(Ah et hier en intérieur et un peu tard: coréopsis Sunkiss et amaranthe Love lies bleeding.)

Semis extérieurs

Semis du jour: oignons à botteler Ramrod, navets Hakurei, carottes Sprint et Yellowstone, laitue romaine, mesclun, pois sucrés, pois des neiges, betteraves 3-root grex, radis Easter egg, roquette. Repiqué mes oignons, et désherbé/paillé au 2e potager (une petite partie, mais demain on remplit la minivan de sac de paillis… et on continue). J’ai mal partout, c’est bon signe (après avoir écrit ça j’ai désherbé deux autres lits 4 x 6, ouch ouille ayoye…). Au 2e potager, donné du compost et du paillis à l’ail laissé l’an passé, revu poireaux, origan, ciboulette (partie de semences en 2016 et 2017), monarde, ciboule, thym citron, sarriette d’hiver.

Topinambours

C’est la troisième fois que je sème des topinambours… et je n’en ai jamais récolté! J’ai eu tellement peur quand on m’a dit qu’ils étaient envahissants que je les ai mis, les deux premières fois, dans un sol si dur qu’ils n’ont… jamais poussé! Alors cette année, j’ai osé: je leur ai donné des lits hauts, aux parois métalliques. S’ils poussent comme je le pense, j’aurai comme deux fusées vertes à l’entrée du premier potager! J’ai planté 500 g de Skorospelka (variété soviétique à peau rose-mauve et à chair blanche, aux gros tubercules et prolifique) et autant de Stampede (prolifique aussi, à chair blanche et peau jaune et à saveur de noisette). Faudra qu’on en reparle plus tard en saison!