Cette réflexion dans le New York Times sur la tyrannie de ce qui est commode

Cette réflexion dans le New York Times sur la tyrannie de ce qui est commode, même s’il me classe parmi les excentriques ou même les fanatiques pour refuser la tyrannie des téléphones dits intelligents (j’ai été piquée, puis j’ai beaucoup ri), exprime bien mon malaise. Ce n’est pas que je sois technophobe. Mais je tiens à ma liberté de pensée, à ma vie privée et à ma créativité (ma soupape!). Et ça me fait peur quand je pense que, même si je ne suis plus jeune, je fais partie de la dernière cohorte humaine qui a été adulte avant que les cellulaires soient intelligents. Et ce que ça fait au cerveau, je le vois tous les jours. Un esprit distrait, un cerveau qui croit faire du multitâches mais qui se noie dans le flou… et qui oublie vite, sans que les détails ne réussissent à l’atteindre.

Cette histoire de moratoire sur les fermetures de guichets automatiques et de comptoirs de services de Desjardins

Cette histoire de moratoire sur les fermetures de guichets automatiques et de comptoirs de services de Desjardins nous concerne, ici, dans ma petite municipalité. On nous menace de fermer le guichet/de ne pas le remplacer. «(…) l’ancien président du Mouvement Desjardins, Claude Béland, a accusé l’institution coopérative de renier ses origines en se retirant des petites localités. “Ils ne respectent plus leur mission, qui était de donner des services financiers à tous ceux qui en ont besoin”, déplore M. Béland.» C’est ça, et plus. C’est mettre le fardeau du comptant sur les petits commerçants (ce qui invite le crime à passer se servir). Fermons nos comptes, passons à une autre institution! (Je ne sais pas ce que j’attends… avoir trois minutes à moi?) Y en a pas une qui aurait envie de s’implanter… partout? Il me semble que les ruraux sauraient lui démontrer de la gratitude…